Il a décidé par la même occasion d'une grève illimitée à partir du 5 février prochain. Le Syndicat algérien des paramédicaux dénonce «la mauvaise volonté de la tutelle qui n'a envoyé aucun signe ni lueur palpable en vue d'un dénouement de la situation d'impasse». Pour le conseil national du Sap, «la protestation est le seul moyen de dénouement de la situation». Les paramédicaux, qui ont paralysé les structures sanitaires durant leur grève cyclique, réclament «des mesures concrètes pour la protection du personnel paramédical». Le syndicat dénonce d'ailleurs «l'inertie de la tutelle concernant les mesures réclamées par le personnel, après l'agression d'une soignante dans une structure de santé à Djelfa et la réquisition illégale d'une autre soignante à Béjaïa». Le syndicat a également interpellé le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière concernant le manque d'effectif et de moyens matériels et équipements pour une prise en charge adéquate des malades. Le Sap exprime aussi des revendications concernant la formation des paramédicaux. Dans le préavis de grève, le syndicat a dénoncé «le projet de remise en cause du système LMD régissant la formation».