Les quartiers qualifiés zone rouge ne sont plus El Hamri, Sid El Houari, Les Planteurs, Saint Pierre ou Ibn Sina (ex-Victor Hugo). La zone rouge est dorénavant Oran-Est, soit Haï El Nour, Haï El Yasmine, Haï El Sabah et l'USTO, où un dispositif préventif a été mis en place. Jeudi dernier, une altercation à mains armées de couteaux entre deux individus à Haï El Yasmine a eu pour conséquence l'évacuation d'un des antagonistes aux urgences médicales. Blessé au couteau, son cas n'était pas grave. Cette zone est devenue la plus insécurisée de la wilaya d'Oran. Le nouvel Oran s'avère un fief de la délinquance et de la petite criminalité. En fait, depuis quelque temps, la cartographie de la criminalité a changé, les quartiers qualifiés zone rouge par la police ne sont plus El Hamri, Sid El Houari, Les Planteurs, Saint Pierre ou Ibn Sina (ex-Victor Hugo). La zone rouge est dorénavant Oran-Est, soit Haï El Nour, Haï El Yasmine, Haï El Sabah et l'USTO, où la police a mis en place un important dispositif préventif avec notamment l'implantation de sûretés urbaines. En 2009, le plus grand nombre d'infractions a été enregistré à Oran-Est, selon les services de police. Un dispositif spécial a été mis sur pied, selon le responsable de la communication de la sûreté de wilaya d'Oran. Les infractions enregistrées dans cette zone sont les agressions, les vols et le port d'armes prohibées. La hausse de la criminalité dans cette zone réside dans le transfert vers ce vaste ensemble des populations des quartiers dits chauds. Les opérations de relogement, ayant touché des milliers de familles des quartiers des Planteurs, Sid El Houari, Ras El Aïn, El Hamri, Saint Antoine, la rue de la Bastille, Saint Pierre, El Derb et Saint Eugène, sont à l'origine de ce changement dans la cartographie de la criminalité.