Après la stupeur, c'est l'interrogation dans les milieux de la petite balle constantinoise. Les rumeurs les plus fantaisistes circulent à propos des graves incidents qui ont émaillé le derby ayant opposé samedi passé, à la salle Mansourah, les équipes féminines du Fatayet Sakhr Cirta (FSC) à son homologue du Nadi Riadi Fatayet Cirta (NRFC), et ce, pour le compte de la 11e journée de la Division nationale 2. Un épisode douloureux qu'on ne s'explique pas et auquel on ne trouve aucune circonstance atténuante, sinon la stupidité du genre humain. D'autant que, selon plusieurs témoignages d'officiels et d'observateurs dignes de foi, le président et la capitaine d'équipe, et coach de l'équipe du FSC, seraient non seulement à l'origine des heurts mais aussi responsables et auteurs de coups et blessures infligés aux joueuses adverses. A cet effet, en plus de la sanction de deux années ferme de suspension prises à leur égard, la commission disciplinaire de la Ligue régionale de handball précise qu'elle se réserve le droit d'entamer des poursuites judiciaires à leur encontre, et ce, dès réception des certificats médicaux délivrés par le service de la médecine légale du CHU de Constantine. Cette commission a, par ailleurs, prononcé la même peine (2 ans de suspension ferme) à l'égard d'un officiel du FSC, d'une joueuse du NRFC et de quatre officiels du NRFC. Ces derniers sont incriminés à plusieurs titres, mais surtout pour avoir pris une part active à la bagarre générale survenue à 28 secondes de la fin de la rencontre, à un moment où le NRFC distançait le FSC de quatre buts d'avance (18 à 14). Par ailleurs, face à la gravité des faits, Djaffar Aït Mouloud, président de la Fédération algérienne de handball, dépêchera ce jeudi 1er avril plusieurs membres de son bureau pour s'enquérir auprès des membres de la Ligue régionale de Constantine des tenants et aboutissants de cette triste affaire à mettre au plus vite aux oubliettes.