Les travaux du 2e colloque international sur l'employabilité et l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur ont débuté, hier, samedi, à l'université du 8 Mai 1945, en présence du Pr. Rachid Haraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ils se poursuivront jusqu'au 11 de ce mois. L'organisation de ce colloque revient au consortium des universités de Skikda, Biskra, Oum El Bouaghi, Tébessa et Guelma, sous le thème : « Recherche des mécanismes de suivi et de mise en œuvre d'un programme d'insertion des diplômés de l'enseignement supérieur », avec pour partenaires les universités de Strasbourg, Lille 3, Paris X Nanterre, le consortium des universités euro-méditerranéennes Téthyse, et enfin confluence méditerranéenne de Marseille. Dans son allocution de bienvenue, Mohamed Nemamcha, recteur de l'université du 8 Mai 1945, dira en substance : « Après le 1er colloque international sur l'employabilité et l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur, qui s'est tenu à Biskra les 22 et 23 novembre 2008, c'est au tour de Guelma de mettre, par le biais des participants, l'accent sur l'échange d'expériences vécues par d'autres pays en matière d'outils de pilotage qui visent à guider les nouveaux diplômés dans leur recherche du travail, d'une part, et de suivre pas à pas l'aboutissement ou non de leur recherche. » Lors de la premier journée, Madeleine Saint-Jean de l'université de Sherbrook (Canada), dans sa communication introductive intitulée : « Stratégies et moyens de mise en œuvre et de suivi à l'université Sherbrook », mettra en exergue l'expérience de son pays, le Canada et celle du Québec. Elle dira dans ce sens : « L'université de Sherbrook se préoccupe depuis plusieurs années de l'employabilité et de l'insertion des diplômés dans divers secteurs d'activité. Pour ce faire, nous avons mis en œuvre plusieurs stratégies et moyens d'action et de suivi. » Et d'ajouter : « Nous donnons à chacun l'égalité des chances à l'accès à l'éducation et à la réussite en prenant en considération les talents et les motivations de chacun de nos étudiants et par là même, nous donnons l'occasion au diplômé de se rendre employable. » En clair, dans un contexte de mondialisation, l'adaptation et la capacité de synthèse et d'innovation sont citées très souvent, dira-t-elle, comme compétence générique essentielle pour le diplômé. Des communications tout aussi importantes les unes que les autres, notamment celle de Mohamed Asri, venu du Maroc, qui étayera les mécanismes d'insertion dans son pays au même titre que M. Belhadj, de l'université de Sfax (Tunisie) ou Muriel Langouche, professeur à l'école des hautes études commerciales de Bruxelles (Belgique), avec pour exemple l'expérience faite au niveau de son école, ont été toutes plus ou moins concluantes ; les intervenants s'accordent à dire qu'en finalité l'étudiant fraîchement diplômé s'effondre le plus souvent lors de son 1er entretien d'embauche, l'employeur, peu intéressé, ne faisant à la limite que feuilleter le CV.