Il est question de proposer des stratégies pour améliorer l'employabilité et l'insertion professionnelle des diplômés universitaires. L'université du 8-Mai-1945 de Guelma a abrité, samedi et dimanche derniers, les travaux du 2e colloque international sur l'employabilité et l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur. Une manifestation organisée par le consortium des universités de Guelma, d'Oum El-Bouaghi, de Skikda, de Biskra et de Tébessa. Ont pris part à cet événement scientifique, outre des universitaires algériens, des professeurs et experts étrangers venus de Belgique, de Tunisie, de France, du Canada, de Jordanie et du Maroc. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a ouvert ce colloque en précisant que “l'université algérienne, à un certain moment et pour des raisons objectives, s'est limitée à la fonction d'enseignement sans tenir compte de son environnement socioéconomique, ce qui a engendré un isolement de l'université et une rupture que nous ne pouvons nier”. Toujours selon le ministre, “aujourd'hui, avec le LMD, le renforcement de l'intégration professionnelle demeure l'un des grands objectifs de la réforme de l'enseignement supérieur”. L'un des conférenciers, le Pr Nabil Bouzid, de l'université Larbi-Ben-M'hidi d'Oum El-Bouaghi, s'est étalé, avec Liberté, sur le thème de sa communication intitulée “Quelles stratégies pour une meilleure préparation à l'emploi et à l'insertion des diplômés de l'enseignement supérieur ?”. Selon notre interlocuteur, “trois points principaux sont à prendre en considération pour répondre à cette question”. Le premier est de relever les différentes évolutions socioéconomiques qui ont fait que les établissements de l'enseignement supérieur, en Algérie et dans le monde, doivent s'intéresser davantage à l'employabilité et à l'insertion professionnelle de leurs diplômés. Le deuxième est d'exposer la situation de l'enseignement supérieur algérien au regard de nouvelles grandes tendances relatives à l'émergence d'une économie du savoir. Enfin, le troisième est la proposition d'un ensemble de stratégies nécessaires à prendre en compte par les établissements de l'enseignement supérieur en Algérie pour améliorer, justement, l'employabilité et l'insertion professionnelle des diplômés universitaires.