La 33e édition des Championnats d'Afrique de tennis, organisée à Abuja (Nigeria, a montré, une nouvelle fois, les limites de nos minimes, cadets et juniors, aussi bien en garçons qu'en filles. Le travail que le tennis algérien doit faire encore dans ces catégories d'âge est tout simplement énorme. Ce dont est, d'ailleurs, parfaitement conscient le président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), Abdelhalim Azzi, en poste depuis un peu plus d'une année. Son “état des lieux” présenté à l'AG ordinaire de février dernier a été établi “ sans concession aucune et sans langue de bois”. Un langage franc et direct qui a pu heurter certains mais qui n'est, malheureusement, que le reflet d'une triste réalité. Nous aurons à en reparler prochainement avec le président de la FAT. Ceci dit, les résultats de nos jeunes aux championnats d'Afrique ne devraient surprendre personne. Encore moins le directeur technique national (DTN), Lamine Bakhti, qui a conduit la délégation algérienne. Joint « à chaud » à Abuja, il ne paraissait pas étonné outre mesure par les résultats de ses joueurs « J'ai finalement bien fait de me déplacer personnellement. J'ai pu ainsi me rendre compte de visu des gros progrès accomplis par la plupart des pays africains représentés dans ces championnats, qui sont le plus grand rendez- vous annuel du tennis dans notre continent. Il y aura des conclusions très édifiantes à tirer de notre participation à Abuja. Mais je me dois de dire également que nos jeunes sélectionnés ont été fortement handicapés par la surface très rapide des courts sur lesquels ils ont évolué. En outre, il y a également la forte chaleur qui a compliqué la situation. Mais tout n'est pas négatif pour autant. Nous avons eu la confirmation du talent prometteur de deux ou trois éléments qu'il nous faudra suivre de près. Je ne veux pas citer de noms pour le moment. Je les communiquerai plus tard ».