Le chef-lieu de la commune de Timezrit offre une image désolante. L'état des quartiers et cités résidentiels laisse à désirer. La plupart des ruelles sont dans un état déplorable. Si certaines ont été déjà bitumées, d'autres demeurent toujours à l'état de pistes. L'aménagement est devenu un sacré rêve pour les résidents. Les trottoirs sont quasi-inexistants. Les artères menant vers le centre de soins, le CEM, la poste et l'école primaire sont caillouteuses au point où même les piétons éprouvent des difficultés à y circuler. Les espaces extérieurs aux blocs d'habitation, réalisés il y a près d'une décennie, ne sont toujours pas viabilisés. Le cadre de vie est vraiment dégradé. Certains locaux du rez-de-chaussée du bloc jouxtant le siège de l'APC sont abandonnés. Ce triste décor est aggravé par les gourbis qui occupent une grande surface du bas-côté du centre-ville, lesquels tardent à être démolis malgré le relogement de ceux qui y habitent. En somme, rien ne démontre qu'on est dans un chef-lieu de commune. Lors de sa visite dans cette localité en juillet 2009, le wali avait qualifié ces masures « de bidonville qu'il fallait fermer le plutôt possible ».