Les mouvements rivaux Hamas et Fatah ont célébré hier, ensemble, dans la bande de Ghaza, la Journée du prisonnier palestinien, en réclamant la libération de plus de 7000 détenus dans les prisons israéliennes, au lendemain de la mort de l'un d'entre eux. Devant les locaux de la Croix-Rouge à Ghaza, des familles de détenus et des militants internationaux ont observé une grève de la faim de 24 heures pour cette journée supervisée par un comité représentant les factions palestiniennes, notamment le Hamas et le Fatah, une première depuis la prise de contrôle de Ghaza par le Hamas en 2007. Le ministre de la Justice et des Prisonniers du gouvernement Hamas, Faraj Al Ghoul, a souligné la nécessité d'« unifier les efforts des mouvements palestiniens et du peuple pour soutenir la cause des prisonniers ». Le représentant du Fatah, Raafat Hamdouna, a affirmé que cette journée « doit permettre de mettre fin aux divisions (...) Il faut que nous mettions de côté tout ce qui peut nuire à notre unité ». Dans un communiqué, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a pour sa part souligné qu'« il ne pouvait y avoir de paix sans un règlement définitif de la question des prisonniers et la libération de tous les détenus palestiniens des prisons israéliennes ». « Le président Abbas salue tous les détenus dans les prisons israéliennes et leur promet, une nouvelle fois, ainsi qu'à notre peuple palestinien, que la question des prisonniers restera notre priorité », ajoute le communiqué.