C'est en présence de ses proches amis de combat et confrères de la presse nationale et locale que le journaliste Mohamed Issami, de son vrai nom Mohamed Rouabhi, décédé lundi à Alger à l'âge de 61 ans, a été inhumé, mardi, au cimetière de Aïn El Beïda. Dans des témoignages émouvants, ses amis, nombreux à lui rendre un dernier hommage, ont rappelé le parcours de leur confrère qui a exercé sa profession de reporter avisé dans plusieurs titres nationaux et locaux, dont « Ouest Tribune », « La Voix de l'Oranie », « Le Matin », « Le Soir d'Algérie » et « El Watan ». Durant la décennie noire, Mohamed avait, grâce à ses écrits, dénoncé la barbarie intégriste ainsi que les évènements politiques des années 90, ces fameuses années noires qui ont endeuillé des milliers de familles algériennes. Journaliste freelance, sur une bonne partie de son parcours professionnel, Issami était apprécié pour sa rigueur dans l'exercice du métier de journaliste. Dans son parcours professionnel, il laisse un ouvrage précieux sur la tragédie qu'a connue le pays à la suite des carnages provoqués par l'hydre terroriste : « Au cœur de l'Enfer ». Le défunt laisse une veuve et quatre enfants.