L'Algérie fait face à une multitude de risques inhérent aux catastrophes naturelles. 60 établissements industriels classés à risques majeurs ont été répertoriés. Le cabinet d'études, Miloud Bettahar (EMB) d'Oran, qui organisait précédemment deux séminaires au sujet des catastrophes naturelles et leur impact sur l'environnement, tant naturel qu'économique, le premier en 2000 à Aïn Temouchent au sujet des catastrophes naturelles, et les risques majeurs en Algérie, et le deuxième en 2009, à Oran, dont le thème était « L'environnement et l'industrie », récidive cette année en organisant un séminaire sous le thème « Environnement, industrie et catastrophes naturelles », qui aura lieu les 2 et 3 mai à l'hôtel Sheraton d'Oran. Ainsi, « ce séminaire se veut une occasion donnée à la communauté scientifique et technique d'exposer leurs dernières découvertes, techniques et procédés en matière de prévention et de gestion des risques, des dispositifs d'alertes, de la gestion des cellules de crise, des cas d'urgences et de la réhabilitation ». Par ailleurs, et selon toujours les organisateurs, cette rencontre, qui regroupera des scientifiques et des professionnels du domaine de la prévention des risques majeurs, se veut une occasion de renforcer les liens de partenariat entre centres de recherches, universités, laboratoires et industriels. Selon le directeur de l'organisation, Miloud Bettahar, « cet événement est le prolongement du premier séminaire que nous avons organisé en janvier 2009 à Oran ». Et d'ajouter que cette rencontre de haut niveau « regroupera plus d'une vingtaine de chercheurs, d'experts et de consultants de plusieurs institutions méditerranéennes pour susciter le débat autour de la question de l'environnement et ses rapports avec le secteur de l'industrie ». C'est là donc une question qui mérite bien d'être débattue de par l'importance qu'elle revêt. L'Algérie fait face en particulier à une multitude de risques inhérent aux catastrophes naturelles. Ainsi et aux diverses calamités naturelles, s'ajoute le développement industriel qui constitue d'énormes risques, dont des conséquences irréversibles sur l'environnement et la population. En effet, selon une étude faite par le professeur Fawzi Boudaqqa, de la faculté des sciences de la terre, de la géographie et de l'aménagement du territoire de l'USTHB (Bab Ezzouar) sur l'urbanisation et les risques naturels à Alger et son aire métropolitaine, « 60 établissements industriels classés à risques majeurs ont été répertoriés ». On cite, entre autres, les complexes de gaz naturel liquéfié, les installations de stockage de pétrole, les complexes de traitement de minerais, les complexes de production de gaz industriel, les unités de production de chlore et les centrales électriques. C'est donc, dans cette finalité, qu'il y a lieu de définir les perspectives à venir à propos de ces questions complexes, que ce séminaire se veut d'apporter sa contribution.