L'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires avait attribué le projet d'électrification de la voie ferrée Es-Sénia-Arzew à un groupement algéro-allemand pour 3,4 milliards de dinars. Bien que le projet de la réalisation de la ligne ferroviaire reliant plusieurs communes, via les zones d'Oran, Es-Sénia et Arzew soit arrivé à 90% de son taux de réalisation, il y a plusieurs années déjà, il n'en demeure pas moins qu'aucune autorité à présent n'est capable de prédire à quel moment on verra un train sur ses rails. En effet, un grand mystère plane sur les raisons de l'arrêt (encore une fois de ce projet) qui rivalise avec la fameuse mosquée d'Ibn Badis dans le record de lenteur, condamnant ainsi les habitants des localités qui devaient bénéficier d'un nouveau moyen de transport à continuer leur bataille quotidienne avec les bus et les taxis. Rappelons que le projet en question devait voir le jour avant la fin de l'année 2007 puis a été retardé de 12 mois en raison des difficultés qui n'ont pas été résolues, entre autres le tunnel traversant la Route nationale RN2, près de la commune d'Arzew, l'expropriation des assiettes foncières sur lesquelles devraient être posés les équipements du projet et le pont à réaliser au-dessus de la Sebkha. Et, maintenant, plus aucun signe de vie sur le chantier bien que l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) avait attribué, il y a quelques mois, le projet d'électrification de la voie ferrée Es-Sénia-Arzew à un groupement algéro-allemand constitué de Siemens, Est el Rail et Infratel pour un montant de 3,4 milliards de dinars (34 millions d'euros). Selon les responsables de l'ANESRIF, le présent contrat porte sur les études d'exécution, la fourniture, le montage et la mise en service des équipements de signalisation, de télécommunication et l'énergie de cette ligne. Notons aussi que la réalisation de cette liaison ferroviaire, destinée à relier le pôle industriel d'Arzew à Oran en passant par au moins une dizaine de communes, a été dotée d'une enveloppe financière supplémentaire de quatre milliards de dinars, sachant que plusieurs ouvrages inscrits sur le tracé de cette ligne n'ont pas encore été finalisés.