Après le trafic des psychotropes et de la drogue, un autre phénomène semble prendre de l'ampleur à Mostaganem. Il s'agit de la «chicha». Durant ce mois sacré, les brigades antidrogue ont effectué, en fin de semaine, tard dans la nuit, des descentes inopinées au niveau des cafés, salons de thé et fast-foods «hors-la-loi» à la cité balnéaire la Salamandre, dont les gérants ont transformé leurs locaux pour consommation de chicha et trafic de drogue. Ces opérations se sont soldées par l'arrestation d'une dizaine d'individus des deux sexes, en plus de la saisie de quantités impressionnantes de tabac à chicha, psychotropes et kif, apprend-on de source policière à Mostaganem. Les individus et commerçants hors-la-loi arrêtés seront présentés par devant le parquet de Mostaganem. A noter que la chicha est un dispositif composé de 25% de tabac, de la mélasse d'arômes de fruits destinée à être fumée. Fumer le narguilé provoque une augmentation du risque de cancers, de bronchites chroniques ou de problèmes cardiovasculaires. La fumée d'une heure de chicha équivaut à la fumée de 100 à 200 cigarettes, fait-on savoir.