L'ensemble des établissements scolaires de la commune d'Aïn El Hammam ne dispose pas de gaz naturel. Bien que quelques foyers aient été raccordés depuis l'an dernier, les structures éducatives limitrophes, continuent à fonctionner, comme auparavant alors que l'installation extérieure est à leur porte. Pour le fonctionnement du chauffage, l'inamovible citerne de fuel est toujours de mise. Elle doit être constamment approvisionnée pour faire face aux rigueurs de l'hiver et surtout prévoir une éventuelle tension sur le produit. Le temps de remplacer le gaz propane, utilisé pour les fourneaux des cuisines, n'est pas encore arrivé. Le CEM Amer Ath Chikh, le CEM Ouaghzen ou les deux lycées du chef-lieu se trouvent tous, dans le même cas. « Les dépenses en énergie, englouties par le fuel, le gaz propane et l'électricité, sont si importantes qu'il faut à chaque fois, avoir un œil sur la chaudière pour glaner quelques économies », nous dit un gestionnaire. Les budgets alloués à ce chapitre, n'étant pas élastiques, les responsables doivent faire attention pour boucler l'année, sans dommages. L'hôpital ou l'école paramédicale, comme toutes les écoles primaires, attendent le précieux combustible. Les habitations du centre-ville ne sont pas encore concernées et les habitants ne cessent de se plaindre. « Comment peut-on les alimenter alors que la mairie et la daïra suivent toujours le régime fuel », ironise un citoyen. Pour le moment, il faut reconnaître que sur les vingt-deux villages que compte la commune de Aïn El Hammam, seuls El Korn d'Aït Sidi Saïd, la cité Sidi Ali Ouyahia et la partie haute de la ville sont alimentés partiellement. Cependant, les autres villages (une vingtaine), ne perdent pas espoir de voir arriver le fameux combustible, dans leurs foyers. Les grosses canalisations sont déjà là et c'est un acquis. Le réseau a étalé des ramifications vers Taourirt Menguellet et Taourirt Amrane, pour le moment. Le reste viendra sûrement, en 2012, croit-on savoir.