Organisé par l'EPH de Aïn El Hammam, à l'école de formation paramédicale, un séminaire ayant pour thème « Contractualisation des relations Cnas-Santé », a regroupé différentes catégories de personnels, particulièrement, ceux appelés à jouer un rôle important dans le domaine en question. Les nouvelles mesures concernant les relations Cnas-Santé, ont été passées en revue par les différents intervenants, invités à animer cette rencontre. C'est M. Arhab, le directeur de l'EPH qui a ouvert « le bal » sur la question relative à la place de la contractualisation dans le système de santé. « Nous devons réviser notre façon de travailler pour passer à un autre stade », indiquera-t-il, insistant sur les maîtres mots : « Efficacité, qualité et performance ». On ne peut, cependant, parler de réformes sans référence aux instruments juridiques et de la révision des statuts, avoue-t-il. « La première étape, ajoutera le conférencier, doit être gérée comme une entreprise », et évoquera les outils à mettre en place pour la contractualisation. On relèvera pour cela, toute l'importance de la carte Chiffa, des réseaux sanitaires ou le fichier national des assurés sociaux. Lui succédant, le Dr Taleb Rabah retiendra l'attention de l'assistance par un exposé sur la « CIM 10 » qui est, nous dit-il, la classification internationale des maladies. Toutes les maladies sont codifiées dans trois volumes, indispensables à la gestion de l'opération contractualisation. La fiche navette, la gestion du budget ainsi que l'informatique comme outil de communication feront, par la suite, l'objet d'exposés détaillés. Il est clair que tout ce processus ne saurait être efficace sans moyens de pilotage. La formation continue et la sensibilisation ne doivent pas être négligés. L'intéressement des principaux acteurs de cette opération par des salaires à la hauteur des tâches effectuées, semble indispensable pour un meilleur système de santé.