Les travaux du 8e colloque international sur les massacres du 8 mai 1945 ont été clôturés par une lecture de recommandations concertées collégialement, dont voici les 5 points communiqués par le docteur Salah Ferkous de l'université de Guelma : « 1. Le colloque à Guelma doit être cyclique (annuel) et inscrit dans la pérennité. 2. La création, au niveau de l'université du 8 Mai 1945 de Guelma, d'un centre scientifique d'histoire pluridisciplinaire composé d'historiens, hommes de droit et politiciens autour de l'histoire des massacres du 8 mai 1945 à travers lequel il sera archivé tout document historique ou de recherche relatant les massacres. 3. La nécessité d'associer en permanence des scientifiques, historiens et politiciens dans le but d'axer les interventions et les réflexions sur des thèmes de droit international liés aux crimes de guerre et contre l'humanité. 4. Il est question également d'œuvrer pour la création d'une revue scientifique spécialisée dans les événements liés aux massacres du 8 mai 1945. 5. Mobiliser toutes les actions incitatives au déblocage des archives algériennes détenues par la France. » Nous avons sollicité Abdelhamid Mehri à propos de la transcription de la mention décédé sur les documents d'état civil concernant les victimes de ces massacres. Il déclare : « L'Etat doit avoir le courage de légiférer dans cette sanglante histoire de notre pays et assainir définitivement le dossier des martyrs, disparus ou identifiés, lors des massacres du 8 mai 1945. »