Djamel Belmadi : «Nous n'allons pas prendre à la légère cet adversaire, loin de là. Il n'y a plus de petites équipes en Afrique, le Zimbabwe l'a bien confirmé hier face à l'Egypte en match d'ouverture, il aurait même pu prétendre au nul. Nous sommes plus qu'avertis. Le Kenya est capable de nous faire très mal. Pour être favoris, il fallait gagner le trophée en dehors de nos bases. En 2017, nous avons été éliminés dès le premier tour, je pense que nous n'avons pas les éléments nécessaires pour être favoris. Nous avons préparé ce rendez-vous avec beaucoup de concentration et d'envie. En avançant que nous ne sommes pas favoris, je ne suis pas en train de jouer un jeu. Les joueurs qui sont sur une dynamique positive, ceux qui ont remporté des titres avec leurs clubs respectifs, peuvent apporter un esprit positif, un esprit de vainqueur au groupe.» Riyad Mahrez : «Nous n'avons pas une idée sur cette équipe kényane, mais nous l'avons regardée jouer à travers des vidéos. Nous sommes prêts pour ce match, nous allons tout donner pour l'emporter et réussir nos débuts dans le tournoi. Nous ressentons une certaine pression, car nous représentons tout un pays. Sur le plan personnel, je tâcherai d'aider mon équipe pour aller le plus loin possible dans cette CAN. Je suis au service du collectif. Par ailleurs, je suis prêt à assumer mon rôle de capitaine. Etre leader sur ou en dehors du terrain est une grosse responsabilité, mais il y a d'autres joueurs qui peuvent le faire aussi. Pour ce qui est du trophée, je pense que le plus important est que nous nous sommes bien préparés. Il faut passer d'abord le premier tour, après on verra bien.» Sébastien Migné, sélectionneur du Kenya : «Si l'Algérie continue à rater ses matchs d'ouverture, je suis preneur. C'est un honneur pour moi, Français, de jouer contre cette équipe. Depuis 14 mois que je suis avec le Kenya, les joueurs ne cessent de me surprendre par la volonté de grandir, de toujours vouloir s'améliorer. La pression sera beaucoup plus pesante sur les Algériens que sur nous. Sur un match tout reste possible. Heureux de participer à cet événement, heureux de jouer face à une grande équipe de l'Algérie, un grand pays de football. Si la pression reste du côté algérien, nous ressentons en revanche la pression d'être ici, dans cette CAN, après tant d'années d'absence. Nous sommes là pour prendre du plaisir et montrer nos qualités. Les 23 joueurs sont opérationnels. Nous avons quelques qualités défensives, mais cela part de nos attaquants. Nous avons encaissé un seul but lors de la phase qualificative, c'est positif. L'Algérie est une bonne équipe que nous respectons beaucoup avec sa pléiade de joueurs, à l'image de Mahrez ou encore Bounedjah, que je considère comme l'un des meilleurs attaquants du monde actuellement. Nous sommes prêts à nous battre, nous ne craignons aucune équipe dans ce groupe.» Victor Wanyama, capitaine du Kenya : «Nous ne ressentons aucune pression, nous allons jouer décontractés du moment que le principal objectif était de se qualifier pour cette CAN. La pression sera plutôt du côté de l'Algérie. Nous avons un groupe soudé, j'espère que notre plan va marcher pour nous mener vers la victoire. Nous avons un très bon entraîneur, il est l'un des meilleurs en Afrique en ce moment. Il est très fort sur les plans tactique et technique.»