Selon toute vraisemblance, la Fédération algérienne de football (FAF) et l'équipementier français, le Coq Sportif, se dirigent droit vers une rupture de contrat. La procédure serait en cours. C'est ce que nous a révélé une source proche du dossier. La FAF et le Coq Sportif avaient signé un contrat de deux ans, en plein éliminatoires de la CAN 2004. Depuis 2004, la firme française n'a plus versé un sou à la fédération. Elle devait débiter au crédit de la FAF 100 000 euros au titre de l'année 2004. Elle ne l'a pas fait jusqu'à ce jour, malgré les rappels à l'ordre de son partenaire. La FAF l'a relancé à plusieurs reprises, en vain. Autre reproche adressé au Coq Sportif par la fédération, le retard accusé dans le versement de la prime de 40 000 dinars suite à la qualification des Verts aux quarts de finale de la CAN 2004. Lors de la signature du contrat, l'équipementier s'était engagé à verser des primes si l'équipe d'Algérie franchit les quarts de finale, demi-finale... Au seul titre de l'année 2005 (premier trimestre ), le Coq Sportif est encore défaillant, puisque les 20 000 euros (première tranche de l'année 2005) pointent toujours aux abonnés absents. Au total, le Coq Sportif doit à la FAF 160 000 euros. Honorera-t-il ses engagements vis-à-vis de la FAF ? Difficile de répondre. Face à cette situation, la Fédération algérienne de football (FAF) a donc pris toutes ses dispositions. Prémunie juridiquement contre pareille situation, elle va mettre en demeure sous huitaine le Coq Sportif. Par le système avocat-conseil, elle va porter l'affaire devant la chambre d'arbitrage de Genève (Suisse). C'est dans ce pays que les deux parties ont fait enregistrer le contrat. Selon notre interlocuteur « la FAF est sereine. Elle a rempli tous ses engagements contractuels vis-à-vis de son partenaire. Ce n'est pas le cas de celui-ci. La justice tranchera », conclut-il. La signature d'un contrat avec un autre équipementier n'est pas d'actualité, comme a tenu à nous le préciser notre source. La négociation avec un autre équipementier n'interviendra qu'après la décision de justice. La FAF ne veut pas être prise en défaut sur ce dossier.