Le contrat FAF-Coq Sportif expire en décembre prochain. Signé avant le début de la CAN 2004, qui a eu lieu en Tunisie, il risque de ne pas être renouvelé, si d'ici là l'équipementier français n'honore pas ses engagements financiers vis-à-vis de la Fédération algérienne de football (FAF). Beaucoup de choses ont été dites à ce sujet. Des informations (non confirmées) ont fait état, ces derniers mois, d'un malaise latent entre les deux parties. L'équipementier ne serait pas satisfait de « la modeste notoriété de l'équipe d'Algérie qui n'a pas apporté le plus escompté à l'image de marque du Coq Sportif », soutient une source branchée sur le dossier, alors que la fédération de son côté, se plaindrait du retard qu'accuse son partenaire dans le versement des primes mentionnées sur le contrat. Au chapitre de l'équipement proprement dit, la fédération n'a aucun grief contre le Coq Sportif dans la mesure où il honore tous ses engagements sur ce plan. Il a doté la fédération de jeux d'équipements jusqu'à la fin 2005. Il y a donc problème au niveau du retard de versement des primes. La FAF attend toujours l'arrivée de l'argent frais promis et consigné sur le contrat, c'est-à-dire 100 000 euros. L'équipementier français aurait-il des problèmes de trésorerie qui l'empêcherait d'honorer ses engagements ? Rappelons que certaines sources évoquent depuis des mois la faillite imminente de cette marque et que, pour l'instant, aucun indice n'est venu confirmer. Pourtant, le contrat FAF-Coq Sportif a été négocié au bon moment. Quelques mois après sa finalisation, les Verts sont allés faire une campagne tunisienne de toute beauté sur le plan populaire, émotionnel, engouement... sans parler des répercussions positives qu'aurait dû engendrer la performance des Verts à la CAN 2004... si la contrefaçon n'était pas entrée en jeu pour ruiner les espoirs et les calculs (légitimes) du Coq Sportif. Des maillots et survêtements importés d'Asie et même confectionnés en Algérie ont réduit à néant les bons de commande qu'espérait la firme. De son côté, la FAF doit prendre, dès à présent, ses dispositions pour ne pas être prise de vitesse en cas de mauvaise tournure. Prospecter le marché de l'équipement sportif, négocier avec les marques qui ont pignon sur rue va devenir sa priorité au cours des prochains mois.