Après quelques mois d'accalmie, les abonnés de l'ADSL doivent user de patience et de retenue pour s'acquitter des frais de leur facture auprès du centre Ibn Rochd de l'USTO. Ce dernier vient encore une fois de fermer la caisse de cette agence parce que, tout simplement, les agents refusent de recouvrir les encaissements, sujets à des risques, selon leurs allégations. Cette situation, qui relève de la gestion du personnel, a créé un disfonctionnement qui met à rude épreuve les usagers, obligés de perdre un temps considérable dans les files d'attente au sein des deux bureaux d'Algérie Télécom et d'Algérie Poste. Cette situation est à l'origine de scènes à la limite de l'incorrection, ce qui perturbe grandement le service puisque les abonnés de l'Internet, résidant dans la zone d'Oran Est, doivent d'abord prendre possession de leur facture après une interminable chaîne au bureau Ibn Rochd. Ils sont par la suite renvoyés vers le petit bureau de poste, situé dans la cité voisine de l'Usto, pour honorer leur facture et revenir au centre d'Algérie Telecom Ibn Rochd pour valider leur abonnement ou entamer éventuellement des réclamations dans l'unique guichet du service technique ouvert seulement la matinée du mardi. Un peu plus loin, dans le petit bureau de poste, aménagé dans un appartement au rez-de-chaussée de cette cité, l'afflux massif des usagers est décrié par le personnel très réduit qui n'arrive pas à répondre à la forte demande des abonnés (Téléphone ou ADSL) résidant non seulement à l'USTO et même dans les agglomérations rurales avoisinantes de Sidi Bachir, Sidi Maarouf, Bir El-Djir et Khemisti sans parler des habitants des nouvelles cités de la Zone Oran-Est. Pourtant dans cette même structure d'Ibn Rochd, le service caisse a toujours fonctionné auparavant jusqu'au jour où le caissier a entamé un arrêt longue maladie sans jamais être remplacé. « Les services de l'ADSL sont dotés d'une caisse pour le paiement de nos factures d'abonnement à l'Internet. Nous sommes mis devant le fait accompli et on se demande pourquoi ils ne veulent pas ouvrir ce service », constatent avec dépit les usagers dont certains n'arrivent pas à contenir leur colère, devant ces longues files d'attente, dans un espace aussi réduit.