«1372 cas de morsures par des animaux, dont principalement les chiens errants, ont été recensés jusqu'au 30 juin 2019», nous a déclaré, hier, une source responsable au niveau de la DSP de Tiaret. Deux cas ont été enregistrés dans la localité de Rechaïga, cette année, qui a été marquée par le tragique décès du jeune Kacem Ahmed, un enfant de 9 ans léché par un chien enragé dans la ferme familiale près de la commune de Aïn Bouchekif. Le décès de ce jeune enfant, et le sauvetage in extremis de deux autres dans le même foyer, a plongé la famille dans le désarroi et mis le personnel médical et vétérinaire dans la difficulté. Une source au fait du dossier nous apprend que «face au refus des familles résidant à la ferme Djellouli de laisser abattre leurs chiens, aucune vaccination ne pourra se faire sur les autres animaux domestiques de la ferme (cheptel ovin, bovin et caprin et même les chiens de race et/ou de valeur)». Même le rituel mortuaire (mise sous terre avec chaulage, voire incinération d'effets, ne serait pas observé, du fait du manque d'information dans ces contrées. Le risque reste donc réel. Le phénomène est exacerbé dans presque tout le territoire de la wilaya, du fait de l'absence de fourrières canines, nous apprend un cadre sanitaire.