En dépit du programme national de lutte, en vigueur depuis plusieurs années, la rage demeure l'une des zoonoses dominantes en Algérie. Alors que douze décès ont été déplorés lors de cette année 2009, causés par la rage, dont deux enfants de la même famille à Béjaïa, la wilaya de Batna arrive en tête de liste des agglomérations les plus touchées par ce phénomène avec 1.800 morsures canines en seulement six mois. C'est ce qui ressort des statistiques présentées, jeudi, lors d'une journée d'étude sur la rage. En effet, les participants à cette rencontre, médecins et vétérinaires, ont tiré la sonnette d'alarme sur ce phénomène qui suit une courbe ascendante depuis 2004 avec 1.963 morsures pour en atteindre 3.462 en 2008, soit 27 cas pour 100.000 habitants et une moyenne de 10 morsures par jour. Constituant un grave danger pour la santé publique, les morsures canines sont beaucoup plus répandues en campagne qu'en milieux urbains. Rien qu'à Batna, la commune de Barika a enregistré 173 au 1er semestre 2009 contre 422 cas en 2008, suivie de Bitam, Ain Touta et Merouana. Selon le Dr Abdessalam Farid, la prolifération de ce phénomène serait due à l'insuffisance, voire l'inexistence pour certaines communes, de campagnes d'abattage de chiens errants, l'inexistence de fourrières canines et la multiplication des décharges sauvages. «La prévention reste la priorité dans le combat contre ce phénomène», a-t-il noté. Le nombre de décès causés généralement par les morsures des animaux canins a provoqué un total de 241 morts en dix ans. En dépit du programme national de lutte, en vigueur depuis plusieurs années, la rage demeure l'une des zoonoses dominantes en Algérie. Alors que douze décès ont été déplorés lors de cette année 2009, causés par la rage, dont deux enfants de la même famille à Béjaïa, la wilaya de Batna arrive en tête de liste des agglomérations les plus touchées par ce phénomène avec 1.800 morsures canines en seulement six mois. C'est ce qui ressort des statistiques présentées, jeudi, lors d'une journée d'étude sur la rage. En effet, les participants à cette rencontre, médecins et vétérinaires, ont tiré la sonnette d'alarme sur ce phénomène qui suit une courbe ascendante depuis 2004 avec 1.963 morsures pour en atteindre 3.462 en 2008, soit 27 cas pour 100.000 habitants et une moyenne de 10 morsures par jour. Constituant un grave danger pour la santé publique, les morsures canines sont beaucoup plus répandues en campagne qu'en milieux urbains. Rien qu'à Batna, la commune de Barika a enregistré 173 au 1er semestre 2009 contre 422 cas en 2008, suivie de Bitam, Ain Touta et Merouana. Selon le Dr Abdessalam Farid, la prolifération de ce phénomène serait due à l'insuffisance, voire l'inexistence pour certaines communes, de campagnes d'abattage de chiens errants, l'inexistence de fourrières canines et la multiplication des décharges sauvages. «La prévention reste la priorité dans le combat contre ce phénomène», a-t-il noté. Le nombre de décès causés généralement par les morsures des animaux canins a provoqué un total de 241 morts en dix ans.