Comment mettre sur la même orbite les intérêts « communs » des investisseurs, des pouvoirs publics et des demandeurs d'emploi en Algérie ? Telle est la question à laquelle le séminaire national sur l'investissement et l'emploi, prévu les 10 et 11 mai à l'université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbès, doit apporter des réponses « pour trouver des solutions au lancinant problème de l'emploi. » D'après Bourahla Allal, enseignant à la faculté des sciences économiques de Sidi Bel Abbès et président du comité d'organisation, « l'investissement et l'emploi ont toujours agi ensemble face à la montée du chômage. » A ce propos, il estime que « les pays qui ont assaini l'environnement de l'investissement par une lutte incessante contre le chômage, ont vu s'accélérer le rythme de création d'emplois. » Et d'ajouter : « L'Algérie a frayé la voie au processus d'investissement dès le lancement des premiers plans de développement dont les retombées sur l'emploi ont été statistiquement positives. Cet investissement tiré de la rente pétrolière était économiquement stérile et n'a pas produit de valeurs ajoutées susceptibles de compenser les pertes occasionnées par la chute des prix des hydrocarbures. » Cette rencontre éminemment scientifique verra la participation, selon les organisateurs, d'enseignants et de chercheurs en économie de plusieurs universités du pays qui auront à débattre de thèmes divers en rapport avec l'investissement et la création d'emplois. L'investissement direct étranger et ses retombées sur l'emploi, l'effort public de soutien à l'emploi ainsi que le concours de la CNAC à la création d'emplois constituent les principaux sujets devant être abordés lors du séminaire.