Les travaux du séminaire national sur « les droits de l'homme et de la défense » qu'a abrités la salle de conférences du rectorat de l'université Djillali Liabés (ex-ITMA), les 18 et 19 mai, se sont achevés jeudi par la formulation d'un ensemble de recommandations. Organisé par l'Ordre des avocats de Sidi Bel Abbès, en collaboration avec la faculté de droit et des sciences administratives de l'université Djillali Liabés, les travaux de cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs juristes et avocats de différentes wilayas du pays, se sont articulés essentiellement autour de « la notion des droits de l'homme à l'ère de la mondialisation et des mécanismes d'application des outils de contrôle et de prévention contre les atteintes aux droits. » Les intervenants ont mis l'accent, lors de ce séminaire, sur les risques « d'instrumentalisation des dispositifs de protection des droits de l'homme à des fins économiques et politiques », mais également sur la consécration et le respect des droits de la défense à la lumière de la réforme en cours du système judiciaire. Les participants ont abordé, en outre, la question relative aux principes d'organisation d'un procès équitable, la présomption d'innocence, le droit à l'information judiciaire ainsi que la dépénalisation de certains délits. En marge de cette rencontre, un conclave regroupant les représentants des ordres régionaux s'est tenu à huis clos à la Maison de l'avocat, sous la présidence du bâtonnier national Me Sellini. Ce conclave qui ne figurait pas au programme de ce séminaire, a porté sur trois sujets d'actualité, notamment celui relatif au droit de la défense et les entraves auxquelles sont confrontées les robes noires dans l'exercice de leur fonction, nous a-t-on indiqué. Une déclaration finale comprenant les points abordés et développés devrait être rendue publique dans les prochains jours, précise-t-on.