Les rencontres d'affaires méditerranéennes sur les technologies de l'information (MED-IT) se tiendront à l'hôtel El Aurassi les 4 et 5 avril 2005. Organisée par la société française Xcom, la première édition a eu lieu l'année dernière et a regroupé 38 exposants (10 nationaux et 28 internationaux). Elle a accueilli 651 visiteurs professionnels, mais n'a connu qu'un succès mitigé. Cette deuxième édition est organisée en partenariat avec Orascom Télécom Algérie, sponsor officiel de l'événement. Elle comprend une exposition, des rendez-vous d'affaires et des conférences. Elle a pour objectif de « développer la coopération méditerranéenne autour des technologies de l'information par la création de partenariat entre acteurs algériens et français du secteur (fournisseurs de services internet, opérateurs télécoms, opérateurs satellites, éditeurs de logiciels, consultants spécialisés) et de diffuser aux entreprises de l'information ciblée et concrète sur les gains compétitifs que peuvent leur apporter ces technologies ». Les thèmes traités seront généralistes : les réseaux internet (wifi, Adsl et Vsat), les télécoms (fixe et mobile), la sécurité informatique, la gestion électronique de documents et l'intégration des technologies de l'information dans les administrations et les entreprises algériennes. Une opportunité pour susciter un débat sur les atouts et faiblesses de l'Algérie en marche vers la société de l'information. Parmi les handicaps, on peut citer des taux d'analphabétisme et de chômage élevés, des services financiers et professionnels peu développés, une presse spécialisée quasi inexistante et l'absence d'ouverture de l'audiovisuel. Cependant, les responsables du secteur ont pris conscience du retard et de l'importance des technologies. Il semble qu'il y ait une volonté politique d'atténuer le fossé numérique. Cependant, notent les observateurs, le rythme n'est pas toujours soutenu. Mis à part le taux de pénétration de la téléphonie mobile, jugé satisfaisant, les nouvelles technologies ont de la peine à percer. Le commerce électronique et les technologies de l'information, en général, sont susceptibles d'aider l'Algérie à diversifier son économie, loin des hydrocarbures, vers des services à valeur ajoutée. Une grande majorité des entreprises disposant d'un site web l'utilisent comme une brochure.