Plusieurs dizaines d'habitants du douar «Ghlal», relevant de la commune d'Oued Lilli, ont fermé la route nationale 90A à hauteur du pont qui mène de cette localité vers Tiaret et vers le chef-lieu de daïra pour «dénoncer l'absence de gaz de ville» alors que d'autres protestataires évoquaient dans la foulée «l'indifférence du maire à leur égard». Les manifestants à l'aide de pierres et de pneus ont obligé les passagers de cette voie à de longs contournements. Hier dimanche, beaucoup de perturbations ont été constatées obligeant élèves, fonctionnaires et autres citoyens à vaquer à leurs occupations. Aux environs d'une heure, la route était toujours bloquée. Contacté à ce sujet, Boudjela Miloud, directeur de l'énergie explique que «Ghlal autant que Torrich n'ont pas été inscrites pour les opérations de raccordement de gaz de ville bien qu'elles soient proposées dans de futures programmes». «Il existe, selon lui, 16 autres localités secondaires qui attendent un raccordement» bien que ajoute-t-il «ces douars qui comptent moins de 200 ménages ne soient pas une priorité pour l'heure si l'on prend en compte la densité». Situation presque identique par rapport à la demande citoyenne des habitants de «Koudiat El jrad» à Ksar Chellala qui ont manifesté la semaine dernière pour le «non raccordement au réseau public d'électricité en application du programme électrification rurale. Dans sa réponse à ces protestataires, le chef de l'exécutif a fait savoir dans une déclaration que «l'alternative pour ces contrées éparses reste le kit solaire individuel sachant qu'à l'unité cet équipement pour 1,2 kw est de 600 000 dinars».