Aïn Oulmène : Saisie record de produits cosmétiques En plus des tissus, habits et produits alimentaires, la dernière tendance à la contrefaçon concerne les produits cosmétiques. En effet, la police judiciaire de la daïra de Aïn Oulmène est parvenue à mettre hors d'état de nuire un individu « spécialisé » dans la falsification des dates de fabrication et de péremption des produits cosmétiques et alimentaires impropres à la consommation, et ce sur la base d'une plainte déposée contre lui par l'association pour la promotion de la qualité et de la protection du consommateur (APQPC). Présenté devant le procureur de la République près du tribunal de ladite daïra, le mis en cause sera placé sous mandat de dépôt. Afin d'avoir de plus amples informations, le magistrat entendra aujourd'hui la version des représentants de la partie civile. Il faut souligner que le bilan de la saisie est fort élevé, avec 158 490 sachets de shampooing de marque Lotus, 414 flacons de shampooing de marques Ariel, Sunsilk, Palmolive et Elsève, 1 098 tubes de dentifrice de marque Signal 2, 453 sachets de henné, 1056 boîtes de produit de blanchiment de dents, 1768 pots de 500 g de confiture de pomme d'importation, et 1836 tubes de cirage et 58 boîtes de crème pour le visage. Ne cachant pas sa satisfaction, Azzedine Chenafa, secrétaire général de l'association, a tenu à rendre hommage à la brigade de la police judiciaire de la daïra de Aïn Oulmène pour ce coup de filet. Cela dit, malgré ces mesures, la contrefaçon reste extrêmement répandue dans notre pays. Djemila : La grande soif à El Djebasse Décidemment, les habitants de la localité d'El Djebasse, dans la daïra de Djemila (située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Sétif) ne sont pas au bout de leur peine. Après la remise en marche de la pompe du forage alimentant la localité, suite à une panne qui aura duré plus d'un mois, les habitants sont de nouveau confrontés au problème d'alimentation en eau potable suite aux importants dégâts causés par un engin à la canalisation principale lors des travaux de pose des tuyaux du gaz de ville. Du coup, la population est livrée à elle-même, ne sachant quoi faire pour s'alimenter en eau potable, surtout en cette période de canicule. Les représentants de cette grande mechta de quelque 1 000 âmes se sont rapprochés de notre bureau pour dénoncer une fois de plus « le laxisme et le laisser-aller des responsables concernés », selon leurs propres mots. Il faut noter que les habitants usent de tous les moyens pour se procurer de l'eau, mais à quel prix lorsque l'on sait que cette région au relief escarpé a été depuis toujours confrontée au problème d'eau potable. En attendant l'intervention des autorités pour la prise en charge de cette situation, qui préoccupe de plus en plus la population, les citoyens s'alimentent de façon hasardeuse. Aïn Azel : 50 logements en stand-by Des zones d'ombre entourent le projet des 50 logements socio-participatifs, achevés depuis 2009 à Aïn Azel. Les postulants n'ont pas obtenu des explications suffisamment claires auprès des services concernés. Entamé en 2006, le projet a été confié à l'OPGI. Après le dépôt des dossiers et le versement de la quote-part, les 50 acquéreurs croient enfin avoir vu le bout du tunnel, mais l'enthousiasme n'a duré que le temps de l'émotion les logements achevés n'ont pas été distribués à ce jour. Selon certaines indiscrétions, le problème serait dû au refus des dossiers par la caisse nationale du logement (CNL). L'assiette était attribuée à des logements promotionnels puis destinée au projet susnommé. Les souscripteurs demandent l'intervention du wali pour avoir enfin un toit, d'autant plus que les services concernés s'apprêtent à lancer de nouveaux programmes, alors que les anciens ne sont toujours pas achevés. Azza R., Dounia. B. , L. Bourdim