Qu'attend l'APC de Chlef pour procéder à la concession du nouveau parc de loisirs de Hay Nasr, dans la banlieue sud de la ville de Chlef, à un nouvel exploitant ? C'est la question que se posent les Chélifiens après la résiliation, en juin dernier, du contrat d'exploitation avec un privé de la région. Pour l'heure, le parc de loisirs qui a coûté plus de 40 milliards de centimes, est géré provisoirement par la municipalité mais sans activités de loisirs ni services d'accompagnement. Pourtant, il était question que cet investissement réalisé par la direction de l'environnement de la wilaya, puis confié à l'APC, fasse l'objet d'un nouveau cahier de charges suivi d'un nouvel avis de sélection d'un opérateur capable d'investir dans les équipements de jeux et de loisirs, en l'occurrence l'aquaparc, le parc d'attractions et les piscines. C'est du moins la principale exigence à satisfaire pour que le parc en question puisse jouer le rôle qui lui est dévolu en matière de satisfaction des besoins en loisirs de la population locale. Pour l'instant, le parc de loisirs, qui s'étend sur plus de 25 hectares, n'est doté que de quelques locaux commerciaux et le reste de l'immense espace forestier est désespérément vide ou abritant des chantiers qui n'en finissent pas. Où sont passés les équipements annoncés tels que le théâtre de verdure, le jardin botanique, l'écomusée, le parc animalier, etc. ? Toujours est-il qu'il convient d'agir vite pour redonner à cet espace de loisirs, qui manque tant dans la région, la place qui lui revient dans la société et en optimiser l'utilisation au profit des familles Chélifiennes et des wilayas environnantes.