Le président de l'APC d'Ouled Farès, à 14 km au Nord de Chlef, a demandé à être déchargé de ses fonctions. C'est ce qu'il nous a confirmé hier, lors d'un entretien téléphonique. « Je n'ai pas démissionné mais j'ai demandé au wali de me décharger de mon poste si cela pouvait contribuer à désamorcer la crise qui prévaut dans l'assemblée communale depuis six mois. Dans le cas contraire, j'ai demandé une solution urgente à ce conflit car l'APC ne peut continuer à fonctionner de la sorte. Nous devons placer les intérêts des citoyens au-dessus de toute considération », nous a-t-il déclaré. Pour rappel, le P/APC avait fait l'objet d'un retrait de confiance de la part de ses pairs pour des motifs liés, indique-t-on, à la gestion de cette collectivité de 36 700 habitants. Sur ce point, le maire répond : « le retrait de confiance ne repose sur aucun argument valable dans la mesure où toutes les activités de la commune se déroulent normalement. Même durant la période du conflit, celles-ci n'ont pas connu le moindre ralentissement. D'ailleurs, tous les projets inscrits dans le domaine de l'Education et dans d'autres secteurs sont exécutés comme prévu. C'est pour vous dire que, sur le plan de la gestion, rien ne justifie une telle démarche des élus ». Aux dernières nouvelles, la situation de cette commune est à l'étude au niveau de la DRAG de la wilaya et des décisions importantes, croit-t-on savoir, seront prises avant le week-end. Signalons que l'agglomération d'Ouled Farès est située sur la route reliant le chef-lieu de wilaya à la ville côtière de Ténès. Elle abrite notamment le nouveau pole universitaire qui est déjà opérationnel avec une capacité de plus de 15 000 étudiants.