Les supporters parcourent 1700 km pour Algérie - Angleterre Les 1600 supporters ont pris le départ de Pretoria, mardi dernier, à bord de 22 bus. Ils ont passé la nuit, 500 km plus loin à Bloemfontein, dans une cité universitaire. Ils ont repris la route en direction de Cape Town, mercredi matin à 6 h, pour larguer les amarres à minuit dans la superbe ville de Stellenbosch, à 60 km de Cape Town. En tout, ils auront avalé près de 1700 km. Moins 5 degrés à Bloemfontein et Stellenbosch Les fans des Verts, qui n'avaient pas pris leurs dispositions, se plaignent du froid glacial qui sévit dans la plupart des villes où ils ont séjourné, notamment à Bloemfontein et Stellenbosch. Le mercure descend jusqu'à -5° la nuit. Et ce qui n'arrange guère les choses, les chambres ne sont pas dotées de chauffage. Moins de ferveur qu'avant le match de la Slovénie Grande différence chez les supporters, depuis la défaite des Fennecs contre les Slovènes. A Pretoria, depuis leur arrivée, ils avaient impressionné toute une population, en plus des fans d'autres sélections, comme les Argentins, les Français, les Américains et les Camerounais. Au point où certains ont qualifié Pretoria de ville algérienne. A la veille de la confrontation contre les Anglais à Cape Town, les socios algériens donnent l'impression d'être de simples touristes paisibles. La galère n'en finit pas Les fans algériens ne décolèrent pas vis-à-vis des organisateurs qui sont aux abonnés absents. Si à Pretoria tous les responsables des Offices (ONAT, Touring Club), y compris le ministre Djiar, leur rendaient régulièrement visite, aujourd'hui personne ne peut jurer où ils logent. Même l'équipe médicale est introuvable. Touchons du bois. Par ailleurs, même les lauréats d'Al Jazeera se disent abandonnés et sans interlocuteurs. Anciens ministres, députés, anciens joueurs dans la mêlée Tous se plaignent du manque de considération des soi-disant guides algériens à leur égard. Les anciens ministres, à l'image de Saïd Abadou, des députés et d'anciens joueurs vivent la même galère. Ils sont tous logés dans les mêmes cités universitaires, souvent dans une anarchie totale et sans respect pour les usages. Beaucoup espèrent vite rentrer et en finir avec cette « fawda ». Mieux informés à partir de l'Algérie Curieusement, les supporters algériens puisent les informations sur l'équipe nationale à partir de l'Algérie. Internet est le moyen le plus utilisé pour lire la presse nationale et en faire un débat dans la soirée. Bien qu'ils soient sur les lieux de l'événement, les Algériens qui sont ici sont pratiquement coupés des Verts.