Quatre groupes d'étudiants en master en prospective stratégique ont, récemment, soutenu à l'Institut supérieur de gestion et planification (ISGP), leur mémoire devant un jury académique constitué à cet effet. L'originalité des travaux, présentés par les 24 étudiants après 18 mois de formation dans la spécialité, consiste à la remise de quatre analyses prospectives à l'horizon 2030, portant sur des problèmes aussi fondamentaux que la sécurité alimentaire, la distribution de l'eau, la formation supérieure en relation avec les besoins futurs du pays et enfin, la place de l'énergie solaire dans le mix énergétique à l'échéance 2030. Ces quatre contributions ont le mérite de faire prendre conscience de l'utilité de la prospective stratégique pour mieux cerner les enjeux économiques et sociaux futurs, l'objectif étant d'adapter, en conséquence, les décisions à prendre. Le gouvernement algérien semble avoir pris la mesure de l'importance de cet outil de bonne gouvernance en créant un Commissariat général à la planification et à la prospectivité et un ministère de la Prospective et des statistiques confié à Abdelhamid Temmar.