L'école de Gendarmerie de Sidi Bel Abbès a abrité, hier, une cérémonie de sortie de la 50e promotion de gendarmes, agents de la police judiciaire, présidée par le général-major Ahmed Boustila, commandant de la Gendarmerie nationale. Cette promotion a été baptisée au nom du martyr Attar Abbès assassiné par l'OAS à Sidi Bel Abbès, le 11 février 1962. Attar Abbès avait été condamné à mort, en décembre 1945, par le tribunal militaire d'Oran pour atteinte à la sûreté de l'Etat colonial. Elargi quelques années plus tard, il est de nouveau incarcéré au camp de Bossuet en 1955 où il subira les affres de la torture, avant d'être relâché en 1956 pour raisons médicales. Après la remise des grades aux majors de la promotion sortante, le commandant de la Gendarmerie a procédé à la visite des différentes infrastructures de l'école où il s'est enquis de l'ensemble des conditions présidant à la formation des sous-officiers. Le directeur des écoles de corps d'armes, le colonel Boulesnene Youcef, a souligné à cette occasion que les éléments de cette promotion ont suivi une formation militaire d'une année, suivie d'une formation professionnelle de police judicaire d'une année également. « Les éléments de cette promotion seront affectés dans les unités territoriales et de sécurité routière réparties à travers le territoire nationale », a précisé le colonel Boulesnene. L'école des sous-officiers de la Gendarmerie nationale de Sidi Bel-Abbès, créée au mois d'août 1962, est la plus ancienne école de formation de ce corps de sécurité.