L'artiste peintre, Fatah Sahdi, s'est éteint la fin de la semaine dernière à l'âge de 41 ans. Il a lutté contre une terrible maladie qui a fini par le terrasser, lui, qui grâce à une imagination fertile et un don « expressif », a conquis les amoureux des Beaux arts. Déjà enfant, le jeune Fatah avait une attirance particulière pour la peinture qui le conduira à fréquenter les ateliers des peintres de la ville de Aïn Beïda. Ses premiers maîtres furent Rachid Benmechri et Djamel Louafi. Son talent naissant, Sahdi entre à l'école des Beaux arts de Batna, en 1989, et en sort diplômé en 1993. Auparavant et en tant qu'amateur, il a participé à une exposition collective, avec les peintres Bouzit, les frères Boumegoura et Amina Koreichi (sœur de Rachid Koreichi). En 1992, il expose ses toiles à Batna, puis participe à de nombreux salons nationaux et régionaux (Guelma et Oum El Bouaghi). Pour l'originalité de son œuvre, il obtient un 1er prix. Artiste plasticien, entièrement versé dans l'art contemporain, F. Sahdi produit des œuvres d'un modernisme de bon aloi. En parallèle, il fait des sculptures, mais avec le fer il se découvre aussi un don pour le fer forgé avec lequel il crée des compositions florales pour balcons, balustrades, fenêtres… avec un sens artistique d'une élégance et d'une finesse indéniables.