Une convention de coopération a été signée, hier à Alger, entre l'Etablissement publique de télévision (EPTV) et le Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), pour la promotion de tamazight, à travers la formation de journalistes et de techniciens en vue d'améliorer le contenu, d'ajuster et d'unifier la terminologie amazighe. «Cette convention, qui s'inscrit dans le cadre de la communication indispensable entre les institutions de l'Etat pour la promotion de la langue amazighe, vise l'accompagnement des efforts de la Télévision algérienne dans ce domaine, à travers l'organisation de forums de formations destinés aux deux catégories (journalistes et techniciens)», a fait savoir le secrétaire général du HCA, Si El Hachemi Assad, lors de la cérémonie de signature qui s'est déroulée au centre culturel Aissa Messaoudi, coïncidant avec la célébration du Nouvel An amazigh, Yennayer 2970. Les clauses de la convention «portent essentiellement sur la formation des journalistes et des techniciens de la Chaîne 4, et ce, pour un usage codifié et correct de la langue amazighe, outre la promotion du doublage en tamazight, conformément aux normes en vigueur», a-t-il précisé. Il a souligné, en outre, que les forums de formation, répartis sur plusieurs étapes, seront encadrés par des experts et des spécialistes en linguistique, réaffirmant «l'engagement du HCA à appuyer et à financer ces forums». Pour le secrétaire général du HCA, la convention signée avec l'EPTV est «une étape importante qui s'inscrit dans le cadre de la poursuite des acquis réalisés auparavant», notamment la convention signée avec le ministère de la Communication en 2014 et celle signée avec l'Agence Algérie presse service (APS) en 2015, faisant part «d'une convention prévue avec la Radio nationale dans le but d'enrichir et promouvoir la langue amazighe». «Il n'y a pas de consensus autour des termes utilisés dans la langue amazighe, en raison des variantes linguistiques amazighes, ce qui constitue une problématique à prendre en charge à travers l'adoption d'un document référentiel unifié», a relevé M. Assad, précisant que «la formation portera sur ce volet».