Le sélectionneur allemand, Joachim Löw, a estimé hier que l'Argentine, prochain adversaire de son équipe samedi en quart de finale, était « la favorite » de ce duel, « voire du tournoi », mais qu'elle était vulnérable. « Cette équipe d'Argentine a beaucoup, beaucoup de qualités. C'est un des grands favoris de ce tournoi, voire ‘le' favori », a déclaré Löw en conférence de presse au camp de base de la Nationalmannschaft. « Il ont beaucoup d'expérience, beaucoup de très bonnes individualités, notamment en attaque où il ne faut pas se focaliser seulement sur Lionel Messi », a-t-il poursuivi. Mais Löw s'est montré confiant : « On a trouvé des faiblesses dans cette équipe, elle est vulnérable. Je ne vais pas vous dire lesquelles, je réserve cela à mes joueurs », a souligné le sélectionneur. Quatre ans après le quart de finale du Mondial 2006 décidé aux tirs au but (1-1 ap 4 tab à 2), Löw a toujours en mémoire « l'incroyable tension de ce duel » et s'attend à une rencontre du même type. « Je crois que cela va être un match où il y aura beaucoup d'engagement, beaucoup d'intentions offensives, mais cela sera un match incroyablement serré », a prévenu Löw, qui était l'adjoint de Jürgen Klinsmann lors du Mondial 2006. « On ne peut pas se permettre beaucoup d'erreurs contre l'Argentine, car ils vous punissent avec beaucoup de sang-froid », a ajouté le sélectionneur allemand. Les deux équipes se sont affrontées en mars lors d'un match amical à Munich, remporté 1 à 0 par l'Argentine. Bastian Schweinsteiger est persuadé que « cela sera différent » cette fois : « C'était un match amical que l'Argentine n'avait pas du reste tant dominé que cela », a insisté le joueur du Bayern Munich, très critique à l'égard du comportement des joueurs argentins. Schweinsteiger critique l'Argentine provocatrice L'international allemand Bastian Schweinsteiger a critiqué, hier, avec virulence le comportement sur le terrain des Argentins, prochains adversaires de la Nationalmannschaft en quart de finale samedi, les accusant notamment d'être des provocateurs. « Il ne faudra pas se laisser provoquer par les Argentins. On sait comment sont les Argentins », a prévenu le joueur du Bayern Munich. « Je trouve que leur comportement, la façon dont ils gesticulent, dont ils essaient d'influencer l'arbitre, cela manque de respect », a accusé Schweinsteiger. « Il faut espérer que l'arbitre réagisse et se rende compte de ce qui se passe vraiment, qui provoque qui. Il faudra être calme et concentré durant cette rencontre, mais j'espère surtout qu'il y aura peu de provocations de leur part car, de notre côté, je peux assurer qu'il n'y en aura pas », a-t-il poursuivi. Schweinsteiger a notamment fait allusion aux incidents et à la violente bagarre générale qui avaient éclaté à l'issue du quart de finale du Mondial 2006 entre les deux équipes à Berlin. L'Allemagne, avec Schweinsteiger, s'était qualifiée pour les demi-finales à l'issue des tirs au but (1-1 ap 4 tab à 2) mais les Argentins, vexés, avaient pris à partie joueurs et membres de l'encadrement allemands. Une bagarre générale avait éclaté dans laquelle furent notamment impliqués le manager général Oliver Bierhoff et Torsten Frings, suspendu après coup par la FIFA pour la demi-finale contre l'Italie. Très remonté, « Schweini » (78 sélections) a également admis que le comportement des supporters argentins, dont certains peuvent se montrer violents, l'inquiétait : « Quand on voit que les supporters argentins se rassemblent dans un stade et virent les spectateurs, cela montre leur caractère et leur mentalité. »