Une nouvelle fiche technique pour les travaux de la deuxième tranche du passage Crampel a été adoptée par les services de la collectivité locale de Belouizdad, a affirmé le p/apc, M. Lamamra. Elle aura le mérite d'offrir aux passants un cadre agréable. Ces travaux, qui seront finis dans un délai de deux mois, et dont le taux d'avancement est estimé à 45%, montrent déjà une première esquisse. La consistance des travaux devrait s'articuler en premier lieu autour des réseaux d'assainissement qui nécessitent une opération de remise à niveau et ensuite l'aménagement et l'embellissement des parties environnantes du passage extérieur, que ce soit sur les murs où tout un travail d'orfèvre est mis en place pour la restauration de la pierre murale, mais aussi la partie piétonne chaussée d'un ancien pavé. «Ce passage a sa particularité, il est connecté à la gare ferroviaire des Ateliers, et en plus, il donne sur la route de l'ALN où le transport en commun et les taxis marquent un arrêt devant la sortie. Ce qui fait qu'un flux important de passagers y passe quotidiennement», a déclaré le p/apc. Pour les besoins de l'ouvrage, deux entreprises ont été engagées, la première se charge de l'embellissement et la seconde pour la construction de deux locaux qui seront destinés à l'usage public. Inscrit durant l'ancien mandat, mais marqué par une série de contraintes techniques, et reconduit dans le nouveau programme, le projet a accusé beaucoup de retard. «Le projet était scindé en deux parties, dont la première partie du tunnel est déjà livrée dans les délais impartis. Quant à la seconde, qui est plus compliquée, les raisons du retard sont dues aux nombreux appels d'offres lancés par l'ancienne Assemblée communale qui se sont montrés infructueux. Le projet a été émaillé aussi par les opérations de l'éradication de l'informel, qui touchait 12 baraques de cette artère, sans oublier les restrictions budgétaires», explique-t-il. Cette opération, qui s'inscrit dans le cadre du nouveau PCD (plan de développement communal), profite d'une enveloppe budgétaire de quatre millions de dinars. Ce raccourci qui permet d'éviter un détour de deux kilomètres, est la seule jonction entre la rue Hassiba et le boulevard ALN. Le revers de la médaille, les agressions et les vols y sont légion. «C'est un véritable coupe-gorge. Nous avons assisté à plusieurs agressions, et les voleurs parviennent toujours à prendre la poudre d'escampette après une baisse de vigilance des policiers. Un dispositif de caméras de surveillance est de mise», préconise un habitant du coin.