A l'est de la capitale, plusieurs structures de commerce de proximité ne sont toujours pas exploitées. Réceptionnées il y a quelques années pour certaines d'entres elles, ces structures appelées «les 100 locaux du président» sont livrées là la dégradation. A Bordj El Bahri, ces locaux construits depuis une dizaine d'années ne sont toujours pas attribués. Entre-temps, la dégradation a eu raison de toute la structure. Toutes les fenêtres ont été cassées. Les réseaux électriques éventrés et les façades amochées par des graffiti. Pis encore, des marchands informels se sont installés durablement aux abords de la bâtisse. Un marchand s'est même permis d'installer sont étal de fortune devant la porte principale de la bâtisse. Outre ces locaux, il existe un marché réalisé il y a également plusieurs années, mais dont les locaux ne sont toujours pas attribués. La structure en question se trouve à quelques encablures d'un marché informel aux allures tentaculaires. «Nous avons demandé à ce que ces locaux nous soient attribués, mais les autorités locales n'ont rien fait dans ce sens. Nous continuons à exercer en dehors du circuit illégal», confie un commerçant. A El Marsa, les locaux ont été attribués, mais ils ne sont pas exploités. La plupart sont fermés. Seuls quelques bénéficiaires exploitent réellement ces locaux. Les autres se sont accaparés les lieux sans vraiment les exploiter dans le cadre de leurs activités qu'ils ont déclarées aux autorités locales.