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Rima Salha. journaliste et présentatrice de Sinaât el maout sur la chaîne Al Arabya : « Je suis fière du peuple algérien qui a pu sortir d'une longue crise… »
Publié dans El Watan le 24 - 07 - 2010

Elle est jeune, jolie, télégénique et elle porte bien et beau son nom : Rima Salha. Elle est journaliste-reporter et présentatrice libanaise vedette du programme Sinaât El Maout traitant du terrorisme sur la chaîne de télévision arabe Al Arabya.
Votre programme Sinaât el maout est très suivi au Maghreb…
Il y a eu plusieurs épisodes portant sur le terrorisme en Algérie ainsi que sur les menaces envers les journalistes algériens. Les citoyens ont souffert de cela. Les téléspectateurs algériens s'intéressent à ce sujet (le terrorisme), comme tous les Arabes et même les étrangers. On est conscient que le sujet du moment, c'est le terrorisme aussi bien dans le monde arabe que dans le monde entier. Mais celui qui en pâtit le plus, c'est l'Islam. Parce que le terrorisme n'a pas servi le djihad. Au contraire, le terrorisme décime des innocents avec froideur. Sans distinction, des enfants aux personnes âgés. C'est là, la tragédie. Aussi, ce programme (Sinaât el maout) se veut objectif et réaliste à l'endroit de la jeunesse arabe. Et ce, pour l'éclairer et établir un trait d'union entre l'Occident et l'Orient. Pour dire que l'Islam n'est pas une religion de terrorisme. Et que les islamistes ne sont pas des terroristes. Et il y a la région subsaharienne…
Justement…
Oui, elle est vaste et longue. on croit qu'on peut se déplacer dans cette région, sans contrôle. Mais après l'installation de la Commission sécuritaire commune, il y a une sécurisation et par conséquent une volonté de dissuader les opérations terroristes.
Le programme Sinaât el maout se veut vulgarisant les méfaits du terrorisme dans le monde arabe…
Sinaât el maout, depuis le début, c'était combattre ces mauvaises idées, cette engeance (les terroristes), sensibiliser la jeunesse quant à cette religion (l'Islam) qui prône le pardon, la tolérance et la paix. Une religion de non-violence et non pas de violence. Et puis, montrer et démontrer le lavage de cerveau, l'embrigadement... Le programme (Sinaât el maout) à travers ses émissions s'adressait aux jeunes, aux familles à travers des images et des analyses pour comprendre cette situation (le terrorisme) et que la vérité soit évidente et de visu. Une vision floue peut faire basculer la jeunesse du côté obscur (le terrorisme). Cependant, quand la vision est claire, l'humain peut distinguer le mal du bien, le juste du faux, la résistance du djihad. C'est à partir de cela que Sinaât el maout vulgarise cette différence. Une personne peut être pauvre mais pas terroriste. Il faut lutter contre la pauvreté avec des moyens, des projets économiques et humanitaires.
L'Islam, une religion de tolérance et pas d'intolérance…
Oui, ce programme se veut une lettre à l'Occident. Parce que l'Islam n'est pas une religion de violence, de haine… Au contraire, c'est une religion de tolérance, d' amitié…Alors, pourquoi l'islamophobie ? Les Arabes et les musulmans ont été affectés depuis le 11 Septembre. Combien de familles expulsées de l'Occident alors qu'elles y étaient résidentes ? L'octroi difficile des visas… Et pourquoi encore cette islamophobie sur la rue arabe et musulmane.
Sinaât el maout, est-ce facile de réaliser ce genre de programme : la fabrication de la mort ?
Non ! C'était difficile. Dans ce programme, je marche pieds nus sur un fil du rasoir. Une émission mêlant religion, politique, islamophobie, extrémisme, maux sociaux, psychologie. La conception de ce genre de programme nécessite beaucoup de recherches, de diffusion de films, car il faut être proche de la vérité. Ainsi qu'une certaine diplomatie. Et vous avez besoin d'une chaîne TV derrière vous et qui lutte contre ce genre d'idées (le terrorisme) comme Al Arabya.
Avez-vous reçu des menaces à propos de Sinaât al maout ?
Oui, quand vous combattez les extrémistes... Oui, moi et la chaîne Al Arabya, avons reçu des menaces quant à la diffusion de Sinaât el maout. Mais Hamdoullah (Dieu merci), le programme est à sa 4e année et est suivi avec succès. Je pense qu'il a transmis l'image et le message. Il y eut une « acceptation » même des extrémistes. On ne peut pas plaire à tout le monde. Il y a des gens pour et contre. Et du moment qu'il existe des détracteurs, cela veut dire qu'il y a ceux qui regardent et qui ne sont pas d'accord avec vous. Mais il y a aussi ceux qui ont cru en l'idée du programme et l'ont soutenue…
Sinaât el maout, c'est tout d'abord un travail d'investigations sur le terrorisme in situ…
C'est un programme qui traite des sujets relatifs au terrorisme sous forme de rendez-vous hebdomadaire. Une émission spécialisée. Ce genre de programme même en Occident n'existe pas. Il peut y avoir une série de documentaires portant sur le terrorisme, mais pas d'une manière périodique et hebdomadaire et toute l'année. Personnellement, je me suis rendue, vous allez dire que je suis une aventurière, dans des régions très dangereuses au Liban, Nahr El Bered, fief de Feth El Islam, groupe d'obédience d'Al Qaïda, en Irak où j'ai rencontré un des formateurs d'Al Qaïda, chez-lui, entouré d'un impressionnant arsenal. J'ai été en Jordanie, en Egypte… Nos correspondants locaux aussi ont réalisé de nombreuses rencontres exclusives aussi bien en Irak, Somalie, Mauritanie, Algérie…
Vous avez été touchée par l'histoire d' une victime du terrorisme en Algérie…
J'ai pu rencontrer, grâce à une amie, un jeune algérien, victime du terrorisme, ici à Dubaï, où il était soigné. C'est un jeune qui avait 17 ans, et qui a été défiguré lors d'un attentat terroriste. Il a subi de nombreuses opérations esthétiques mais sans succès. Aussi, il a fait une dépression suite au regard des autres. Il ne pouvait plus sortir et se montrer. Son salut, ce fut l'Académie américaine qui l'a pris en charge en lui faisant subir de nouvelles opérations chirurgicales, réussies cette fois. En rencontrant ce jeune, j'ai ressenti et découvert que se battre pour la vie était plus important que ceux qui fabriquent la mort. Son combat pour la vie a été le plus fort. Une belle leçon pour nous, les journalistes, pour relater la vérité.
Sinaât el hayat (la fabrication de la vie)…
Vous savez, à la fin de chaque émission de Sinaât el maout, j'ai décidé de formuler cette sentence que j'ai écrite moi-même : « Ici, Al Arabya, ensemble fabriquons la vie ! » Même dans la fabrication de la mort, il y a ceux qui soutiennent, financent, distribuent et ceux qui tuent.
Etes-vous indépendante et libre du choix des sujets par rapport à la direction ?
Quant à l'espace de liberté, je vous affirme que la direction (Al Arabya) n'intervient pas et ne s'immisce pas dans le traitement des sujets. Il n'y a aucune intervention ! Ni de la direction ni de l'étranger. Nous sommes une équipe et nous avons toute la confiance de la direction. Jusqu'à maintenant , nous n'avons pas diffusé une fausse information. Hamdoullah !
Oui, vous voulez ajouter quelque chose …
Non ! je suis heureuse que beaucoup de téléspectateurs algériens suivent le programme. Je suis fière du peuple algérien qui a pu sortir d'une longue crise, du terrorisme itinérant à la vie, à la fabrication de la vie, l'espoir…La vie et la paix à l'Algérie.


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