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Festival de Mostaganem
La mort, l?amour, le pouvoir?
Publié dans Info Soir le 27 - 07 - 2005

Tourmente «El Maout oua el-hob» et «Kouri point com» ont donné le coup d?envoi de ce rendez-vous théâtral
La 38e édition du Festival du théâtre amateur de Mostaganem a été inaugurée, dimanche soir, par la présentation des pièces El Maout oua el-hob (Amour et mort) de la troupe blidéenne Nawaris et Kouri point com de l'association Art et culture pour le théâtre de Baraki (Alger).
El maout oua el hob, adaptation d'une ?uvre de Tewfik El-Hakim, intitulée Louâbatou el maout (Le jeu de la mort), a ouvert le bal de ce festival malgré des problèmes techniques qui ont altéré le jeu scénique.
Le metteur en scène avait recouru aux jeux de lumière et aux effets vidéo comme éléments fondamentaux pour la compréhension de sa pièce. El-Maout oua el-hob est une pièce psychodramatique qui se déroule dans l'univers clos et glacial d'une chambre d'un asile psychiatrique.
Un professeur d'histoire caresse l'espoir de vivre l'amour éternel avec Cléopâtre, l'infirmière qui lui prodigue les derniers soins pour soulager le mal qui le ronge.
Cléopâtre cultive une relation amoureuse avec son chef de service, Antonio, une personne sans scrupules qui se livre à de petits trafics, comme le détournement de psychotropes. L'idylle entre ces deux personnages est basée sur des calculs mesquins. Cléopâtre et Antonio travaillent dans un cabaret où ils assurent un numéro de «danse de la mort». Dans ses délires, le professeur se prend pour Jules César, l'empereur romain. Il lègue tous ses biens, une forte somme représentant les droits d'auteur de tous les ouvrages qu'il a écrits pour celle qui reste constamment à son chevet.
Ce legs inattendu aiguise les appétits d'Antonio. Par hasard, Cléopâtre découvre les petits trafics de son chef de service. Elle se rend compte que le véritable amour est «cultivé» par le professeur. Celui-ci lui déclarera sa flamme, dans le dernier tableau, un moment fort et intense où les deux protagonistes, vêtus de costumes de l'époque romaine, atteignent le «summum» du délire.
La pièce se termine par une mise à mort de tous les protagonistes, moment très émouvant marqué par la «danse de la mort», brillamment interprétée par les comédiens. Pour reconstituer cette ambiance de violence et de tourmente qui marque la pièce, le metteur en scène recourt à des projections vidéo d'explosions de bombes et de corps déchiquetés et ensanglantés.
Autant de références qui ont finalement dérouté les spectateurs. La seconde pièce, Kouri point com, une adaptation de l?oeuvre de Nabil Bedrane, signée par Hassan Nadir et mise en scène par Mohamed Islam Abassa, reprend le thème qui a tant inspiré les hommes de théâtre algériens, celui de «la prise du pouvoir» par Djeha et son âne. L'occasion est saisie par le metteur en scène pour poser la problématique de la justice, de l'équité et du pouvoir dans une société donnée.
Adoptant le style de la dérision et de la caricature à outrance, Mohamed Islam Abassa s'est, de l'avis de certains, contenté de reconstituer cette ambiance de «kouri» (écurie) où finalement dans cette pièce, les hommes, quel que soit leur rang social dans la société, ne sont, en fin de compte, que des animaux.
Pour les spécialistes du 4e art, ces deux pièces posent le problème de l'adaptation d??uvres du patrimoine universel et le dilemme que rencontrent les metteurs en scène qui, finalement à force de vouloir «algérianiser», se perdent dans leur entreprise et ratent le coche en essuyant un double échec : faire perdre l'âme de la pièce originale et aborder, d'une façon superficielle, la réalité algérienne.
Le meilleur exemple s'est vérifié avec El-Maout oua el-hob avec ce double niveau de langue, l'un en arabe littéraire puisé du texte de Tewfik El-Hakim et l'autre en arabe dialectal adopté par le personnage du chef de service hospitalier.


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