Très attendu par les férus de la chanson rythmée, le gala de Allaoua a donné un cachet particulier à l'événement. L'artiste a fait vibrer la salle avec ses tubes. Le rideau est tombé, mercredi dernier, sur le festival culturel arabo-africain de danses folkloriques, avec à la clef un spectacle animé, à 21h, par Mohamed Allaoua à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Très attendu par les férus de la chanson rythmée, le gala de Allaoua a donné un cachet particulier à l'événement. Dans une salle archicomble, le king du non-stop a régalé l'assistance avec des mélodies envoûtantes. Ainsi, il a encore une fois gagné la palme en faisant un véritable tabac dans la capitale du Djurdjura. La grande salle de la maison de la culture s'est avérée trop exiguë pour contenir la marée humaine qui a déferlé sur les lieux pour assister au spectacle de cette coqueluche de la nouvelle génération. Allaoua a fait vibrer la salle avec ses tubes qui agrémentent souvent les fêtes de mariage. Jeunes, moins jeunes, vieilles dames, hommes et femmes n'ont pas cessé de danser et d'acclamer le chanteur, transformant, de ce fait, la salle de spectacles en une véritable étuve. L'artiste a fait son entrée sur scène sous un tonnerre d'applaudissements. Il a entamé son show avec ses meilleures mélodies, fredonnées en chœur par le public. L'ambiance était chargée d'un bonheur palpable. Pour ce qui est de la cérémonie du festival, celle-ci s'est déroulée en présence du secrétaire général de la wilaya, du président de l'APW, ainsi que des représentants des ambassades de la Jordanie et de la Palestine. Ould Ali El Hadi, commissaire du festival, s'est félicité du bon déroulement de cette manifestation qui se veut, selon lui, un carrefour d'échanges entre les pays des deux régions. Des prix ont été décernés aux troupes participantes. « Je remercie la population de la Kabylie qui a eu un intérêt particulier à notre troupe. Là où nous avons donné des représentations, nous avons découvert un public très chaleureux », nous a dit le chef de la délégation ivoirienne. Notons que les troupes participantes ont sillonné la ville de Tizi Ouzou et différentes localités de la wilaya. Dans la ville balnéaire d'Azeffoun, la population locale et les estivants ont eu droit à de belles représentations chorégraphiques, notamment avec les troupes du Sénégal, de la Syrie, de Khenchela et du ballet Berbère de Watterlos. L'événement a coïncidé également avec la campagne infos-plage organisée par l'office de gestion de établissements de jeunes (ODEJ), qui a grandement participé à l'organisation du festival. « Deux jours d'animation dans le cadre du festival pour une ville comme Azeffoun, c'est peu, surtout lorsque l'on sait qu'on est en période de la saison estivale », a estimé un organisateur. Il en a été de même pour Tigzirt, où les troupes de la guinée, de la Côte d'Ivoire, de la Tunisie et celle de Sidi Bel abbès ont sillonné les différentes artères de l'antique Iomnium. Les troupes ont également subjugué le public à Tizi Rached, à Draâ Ben Khedda, à Tadmaït, à larbaâ Nath Irathène et Maâtkas, où s'est déroulé le festival de la poterie. par ailleurs, et toujours dans le cadre des activités culturelles dans la région, le village d'Aït Hichem, commune d'Aït Yahia, daïra de Aïn El Hammam, s'apprête à accueillir ses invités pour le festival local du tapis berbère prévu du 27 juillet au 1er août prochains. Dans le sillage, le village Ihamziène, dans la commune d'Illoula Oumalou, abritera, du 29 au 31 juillet, le festival de la robe kabyle, à l'initiative de l'association culturelle Tagmat que préside M. Merzoug.