Ça y est, le rideau est tombé sur le festival arabo-africain de danse folklorique qui a fait danser, une semaine durant, le citoyen de Tizi Ouzou. La cérémonie de clôture a eu lieu avant-hier dimanche, en fin d'après-midi, en présence des autorités locales. Ainsi, dans la Maison de la culture Mouloud-Mammeri, le bal des festivités de cette ultime soirée a été ouvert par la chorale polyphonique qui a égayé l'assistance. S'en sont suivis les membres d'atelier de musique andalouse de Tizi Ouzou, qui a donné le ton à la soirée Cette dernière était caractérisée par la distribution des prix décernés à deux troupes étrangères et une nationale, à savoir celles de la Palestine, de Côte d'Ivoire et de Ghardaïa. Les deux autres primes ont été décernées aux danseurs de la wilaya de Tlemcen et ceux de Larbaâ Nath Irathen. Dans son allocution, M.Ould Ali El Hadi, commissaire du festival, a rappelé les principaux objectifs de cette édition. A ce sujet, il dira: «Nous venons d'organiser une manifestation grandiose. Il s'agit d'un événement culturel et artistique qu'abritera désormais annuellement notre wilaya pour recevoir les délégations de peuples africains et arabes aux côtés des troupes nationales, dans le cadre d'un dialogue culturel et de civilisations. Cet événement consiste en une passerelle des peuples et des cultures, espace d'échanges et d'enrichissement mutuel. Il est inscrit dans la perpétuation des valeurs, des traditions et de l'héritage artistique et civilisationnel des peuples. Chaque année, les citoyens de mon pays auront le bonheur de voyager sur le continent noir et le monde arabe, tout en restant chez eux. Ils découvriront, chaque année, davantage, la beauté des arts populaires et de la danse, particulièrement le charme qu'elle procure», a-t-il précisé avant d'ajouter: «Je voudrais présenter mon entière gratitude et mes remerciements les plus sincères à tout l'encadrement du ministère de la Culture, le wali et l'ensemble de l'encadrement de la wilaya, l'APC et l'APW de Tizi Ouzou et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de ce grandiose événement culturel». En somme, le festival a été clôturé, avec à la clé, un gala artistique organisé au théâtre Kateb-Yacine. Ce spectacle a été animé par la coqueluche de la nouvelle génération, Mohamed Allaoua en l'occurrence, qui a mis du baume au coeur d'une assistance nombreuse, comme d'ailleurs à chaque sortie de l'artiste dans la capitale du Djurdjura. Il y a lieu de rappeler qu'au cours du festival, d'autres chanteurs très connus se sont produits dans la même salle. L'on citera entre autres, Rabah Asma, Lotfi Double Canon, Cheikh Sidi Bémol et Lounis Aït Menguellet. Enfin, le rideau est tombé sur les activités du festival arabo-africain de danse folklorique mais le rendez-vous est d'ores et déjà donné pour la troisième édition à Tizi Ouzou, comme l'a si bien souligné M.Ould Ali El Hadi.