Chaque année, des accidents graves, voire mortels surviennent suite à des chutes. En effet, beaucoup de personnes tombent, qui d'un balcon, qui d'une terrasse, etc. Pas moins de 15 cas par mois sont recensés à Bordj Bou Arréridj, surtout en cette période estivale où les nuits caniculaires poussent les habitants à dormir sur des espaces surélevés, censés être plus aérés. Cependant, cet avantage présente des risques. Qu'on en juge : un enfant de 4 ans a été grièvement blessé, jeudi dernier, dans la maison de ses grands-parents, située dans le centre-ville de Bordj Bou Arréridj, suite à une chute d'une dizaine de mètres depuis le balcon du 2ème étage. L'enfant qui s'y trouvait est tombé accidentellement en passant à travers le grillage. Il s'en est heureusement sorti avec une fracture au bassin, ayant été immédiatement secouru par des voisins avant d'être évacué à l'hôpital Bouzidi Lakhdar. Selon nos sources, il serait hors de danger. Cependant, ce n'est pas un cas isolé, puisque chaque jour des personnes dans cette situation passent aux urgences. « Ces accidents provoquant des blessures graves et même des handicaps à vie sont dus à l'imprudence et au non-respect de la sécurité domestique ou sur les lieux de travail », dira le docteur Riad Mamri, responsable du service de traumatologie. Rappelons que la ville de Bordj Bou Arréridj est un chantier à ciel ouvert. La plupart des constructions restent non finies au dernier étage, sans garde-fou. Il est également à relever le cas des ouvriers travaillant en hauteur sans aucune protection, à savoir filet de sécurité, ceinture d'attache, casque, ou même un plan de secours d'urgence. Dans tous les cas cités, il faut appliquer des mesures, entre autres, le respect des normes de sécurité.