Le laboratoire Geopharm, basé à Es Sénia (Oran), souhaite procéder à la fabrication de chloroquine, un antipaludique qui suscite aujourd'hui beaucoup d'espoir dans le monde au sujet de son efficacité dans le traitement des malades atteints du coronavirus. «Nous souhaitons procéder à la fabrication de la chloroquine qui reste à ce jour le seul médicament contre ce virus», est-il noté dans un communiqué. «Nous avons les équipements et les compétences pour le fabriquer», indique par ailleurs la représentante du laboratoire, Imene Merabet. Cette molécule entrant dans la fabrication du médicament déjà commercialisé sous plusieurs dénominations commerciales est considéré à l'heure actuelle (malgré la controverse ou la prudence soulevées il y a peu quant à son efficacité effective contre le Covid-19 en attendant les résultats définitifs des essais cliniques) comme seule solution pour les cas graves avec un suivi rigoureux du protocole de soins. En effet, ayant déjà été, même à petite échelle, expérimenté ailleurs dans le monde, il a été néanmoins dit que seuls les hôpitaux et les professionnels sont habilités à l'administrer en cas de besoin. Pour l'heure, la prévention reste le meilleur rempart contre la maladie. Par ailleurs, dans le cadre de la contribution à la lutte contre le Covid-19 avec des initiatives de bénévolat, le laboratoire Geopharm a décidé de procéder à la fabrication des solutions hydroalcooliques qui seront mises à la disposition des hôpitaux. Un premier quota d'environ 1000 unités devait déjà être distribué au CHU d'Oran, apprend-on auprès de la responsable des ventes et marketing de cette entité. Un autre quota est destiné à l'EHU et un troisième est prévu au profit du CHU de Blida, selon la même source. Dans ce cas précis, une pensée particulière va au corps de la santé, médecins, infirmiers et personnel soignant.