Le club de première division saoudienne de football, Al Shabab, a infligé à son défenseur international algérien, Djamel Benlamri, une ponction de l'ordre de 40% sur son salaire, pour avoir ouvertement critiqué ses dirigeants à travers les réseaux sociaux, a rapporté dimanche la presse locale. L'ancien stoppeur du NA Hussein Dey et de la JS Kabylie avait indiqué, en effet, sur Instagram que ses actuels employeurs avaient essayé de le forcer à changer de manager et de faire une déclaration officielle, dans laquelle il exprime ouvertement son désir de changer de club. Ce qui, selon lui, était «une mise en scène» destinée à faciliter son transfert vers un autre club. Une sortie qui, cependant, n'a pas été du goût des dirigeants d'Al Shabab, lesquels ont réagi deux jours plus tard en lui infligeant cette importante sanction financière qui, selon la presse saoudienne, représenterait 40% de son salaire. Benlamri n'en est pas à son premier clash avec la direction d'Al Shabab, puisqu'il avait déjà boudé l'équipe il y a quatre mois, avant de revenir à de meilleurs sentiments.