Assèchement de la source Adaouia Irrités par l'assèchement de Adaouia, la source qui les alimentait en eau potable depuis des décennies, la population de Tamda, un faubourg situé dans le bassin de la Dahra, à 45 Km du chef-lieu de la commune de Mazouna, se sont rassemblés devant le siège de la mairie pour exprimer leur désappointement et demander des explications sur ce subite tarissement. « Depuis qu'on a commencé à autoriser les forages dans cette localité, la force d'écoulement de Adaouia s'est affaiblie », dira un mécontent. Optant pour la prudence, les autorités locales ont tout d'abord décidé de stopper l'exploitation des puits existant dans le périmètre. L'opportunité a été saisie par la population pour soulever d'autres problèmes, entre autres, l'état dégradé des chemins reliant le douar au chef-lieu de la commune et le manque de transport. Des dizaines de foyers sans électricité Des dizaines de foyers des trois communes de la daïra de Sidi M'hamed Benali demeurent privés de l'énergie électrique, relève le rapport établi par la commission de l'APW chargée du dossier de l'énergie. Si on enregistre une certaine satisfaction du taux de pénétration au chef-lieu de daïra, à Médiouna et à Beni Zentis, l'insuffisance est remarquée aussi bien en zones éparses qu'au niveau urbain. Ainsi, l'extension urbanistique à Sidi M'hamed Benali et la réalisation des logements ruraux font que 108 foyers ne sont pas encore raccordés au réseau électrique dont 35 à Aïn Oum Teboul, 28 à Sidi M'hamed, 27 à Souaitia, 11 à Sidi ameur et 7 à Ouled Bensahli. A Médiouna, en plus des habitations nouvellement construites dans le cadre du programme rural, des dizaines de ruraux, à Ouled Rahou, Ouled Zakri, Ouled Hellal, Zaouia, Ouled Larbi, sont encore privés de l'électricité. Le même problème concerne les Beni Zentis, la 3ème commune de la daïra. Le rapport évoque aussi l'importance de raccorder certains quartiers des cités urbaines au réseau du gaz de ville.