Une réception a été organisée, lundi soir, à la Résidence du chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis, William Jordan, en l'honneur d'une dizaine de lycéennes algériennes venant de Ourgala, Constantine, Tizi Ouzou ou encore d'Alger, à la veille de leur départ pour Boston (Massachusetts, USA). Ainsi, les lycéennes effectueront un voyage pédagogique d'une semaine entrant dans le cadre du Programme Access « Women 2 Women » (femmes à femmes). Les dix participantes algériennes issues de différentes écoles du Programme Access et leur « marraine » prendront part au programme qui se déroulera du 3 au 10 août 2010 à Boston (Massachusetts, USA). L'objectif du programme « Women, 2 Women », proprement dit, c'est de fournir à des jeunes femmes venant de différents pays, tels que l'Algérie, Bahrein, le Canada, l'Egypte, l'Irak, le Liban, le Maroc, le Pakistan, la Palestine, le Rwanda, l'Ecosse et le Yémen une opportunité d'apprendre et acquérir les capacités de développement nécessaires en vue de réussir et relever les défis qu'elles rencontrent tous les jours. Ces jeunes Algériennes auront ainsi l'occasion de rencontrer d'autres jeunes femmes des autres pays pour un échange et autre partage. Le programme vise également à donner les moyens aux jeunes femmes de devenir des leaders. Le chargé d'affaires, William Jordan, a été impressionné par le niveau de ces jeunes Algériennes et par leur conscience des challenges auxquels font face les femmes de par le monde. Il a par ailleurs donné un aperçu de la ville de Boston et sur sa particularité. C'est sûr, ces collégiennes ont montré un esprit ouvert sur le monde et sur les vertus cardinales universelles, comme l'amitié, la fraternité, l'humanisme, la paix et la tolérance. Il faut rappeler que sous les auspices de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, des élèves algériens avaient été conviés à participer officiellement à la 5e conférence annuelle du modèle des Nations unies, qui s'est tenue du 28 au 31 janvier 2010 à l'université de Georgetown-Ecole étrangère de Doha, Qatar. Ils avaient pris part en tant que délégués auprès des Nations unies et par conséquent ont discuté et débattu de sujets vitaux, voire « brûlants ». Un cadre offrant un forum estudiantin quant à la pratique de la diplomatie proprement dite et à l'apprentissage de la bonne intelligence, le développement de l'écoute mutuelle et l'encouragement aux actions communes. De front, les lycéens algériens ont eu l'opportunité de comprendre les mécanismes régissant les sessions, les procédures et l'arsenal de lois onusiennes. Ces « apprentis » diplomates ont pris part à plusieurs commissions représentant par exemple Singapour, débattant amplement de dossiers portant sur la paix dans le monde, la question du nucléaire, le cas de la Somalie, la condition humaine des immigrants, la piraterie maritime, le réchauffement de la planète, la réponse unitaire à la grippe A et bien d'autres sujets litigieux.