En dépit des efforts gigantesques entrepris par les pouvoirs publics pour faire valoir un meilleur cadre de vie, il est des situations ubuesques qui concourent malheureusement à déteindre sur ce développement tous azimuts que la ville de Sidi Khaled connaît. A la cité dite « Cadat », un lotissement connaît des excroissances architecturales criardes en dehors des normes et des règles d'urbanisme. Certains acquéreurs de villas ou carcasses, mus par le silence des institutions concernées, ont vite fait de transformer les passages en biens propres au su et au vu de tout le monde. Même pas la police de l'urbanisme et la justice qui ont décidé d'arrêter certains travaux n'ont pu dissuader le contrevenant. De l'autre côté de la ville, au lotissement dit D/108, la situation reste cauchemardesque. En 2004, lors du dépôt du dossier au niveau de l'Agence foncière (AFCOT) de Tiaret, il a été exigé aux habitants de procéder à un versement de 65.000 DA chacun pour les travaux d'assainissement et de VRD sous peine de rejet de dossier. Environnement insalubre Six années plus tard, rien n'a été entrepris par ce promoteur public. Les habitants ont dû faire face à des aléas pour le moins inattendus. Propagations de fosses sceptiques, ruissellements d'eaux usées nauséabondes se déversant à ciel ouvert. « La réalisation de réseaux de gaz et d'alimentation en énergie électrique ont été aussi supportés par nos soins », déplorent-ils dépités. Le comble, dans cette situation, disent-ils, c'est la « prolifération de rats d'égouts ». « La présence de ces rongeurs, jusqu'à l'intérieur de nos habitations, a obligé plus d'un à se barricader avec les conséquences induites sur la santé par cette canicule », ont-ils ajouté. Dans leurs correspondances à plusieurs responsables concernés, dont les ministères de la Santé et celui de l'Habitat, les habitants du lotissement dit D/108, situé Route d'Alger espèrent pourtant une écoute attentive car le supplice qu'ils endurent n'a d'égal que l'arnaque dont ils estiment être victimes.