Dans un ultime sursaut pour attirer l'attention des pouvoirs publics locaux sur les conditions dramatiques qu'ils vivent depuis plus de onze années et les amener à prendre leurs préoccupations en charge, les habitants de la cité dite 205 logements, située à la sortie ouest du chef-lieu de wilaya, viennent de relancer l'affaire par le biais d'une lettre adressée au maire par le représentant du comité de l'association El Feth. « Une situation qui perdure depuis la cession en 1995 de lots de terrains dans le cadre social sans viabilisation, ni eau, ni gaz, ni électrification et encore moins de routes ». Les plaignants citent les droits de l'enfant à la scolarisation, celui de la femme au foyer à un travail manuel pour subsister et celui des personnes âgées à une vie décente, et tout cela par la disponibilité de l'électricité. Ils évoquent les maladies auxquelles sont exposées les résidents de ce quartier dont celles liées aux infections multiples. Des habitants réduits donc à vivre dans des sortes de bantoustan des temps modernes. Des efforts sont pourtant engagés sur le terrain à la faveur d'intéressants programmes de développement tous azimuts devant offrir aux citoyens un cadre de vie meilleur.