Aït Abdelmoumène : Robinets à sec Les habitants de plusieurs quartiers dans le village d'Aït Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi N'tléta sont scandalisés par le manque d'eau potable. En effet certains quartiers de ce village de 8000 âmes à savoir Aït Ali Ouahmed, Bouchata, Aït Ouahcène pour ne citer que cela, sont privés d'eau depuis au moins quatre semaines. Il est également à signaler que certaines habitations du quartier d'Aït Ali Ouahmed n'ont pas vu l'eau couler de leurs robinets depuis six longues années et continuent tout de même de s'acquitter des frais d'abonnement au réseau. Cette dame qui nous a contacté fulminera : « Nos robinets sont rouillés et à secs depuis six ans. Nos réclamations sont restées sans suite. Chaque semaine, nous sommes contraints de quémander de l'eau chez nos voisins ou d'acheter des citernes tractables à raison de 1800 DA. Notre calvaire continue en hiver comme en été. » D'autres citoyens dans différents quartiers, nous ont affirmé que l'eau n'est pas arrivée chez eux depuis quatre semaines. Leurs démarches sont restées vaines à ce jour. Un quadragénaire du quartier de Bouchata soulignera : « Cette pénurie d'eau est certainement due à une mauvaise gestion. Sinon comment expliquer que certains quartiers sont normalement alimentés (une seule fois par semaine) alors que d'autres ne le sont pas du tout. L'ADE est invitée à revoir son système de distribution et de répartition de l'eau. Pour le moment nous déboursons des sommes colossales pour pouvoir boire. » Sachant que l'ancien réseau de distribution est vétuste d'où des fuites et des pertes d'énormes quantités d'eaux, il devient plus qu'urgent d'achever la réalisation du nouveau réseau en PHD. Tizi N'tleta : Incivisme des citoyens et manque de collecte L'environnement est l'un des parents pauvres de la commune de Tizi N'tleta. Les petits bacs à ordures mis en place par les autorités locales pour accueillir les ordures ménagères sont souvent remplis à ras. Le ramassage des détritus ne se fait pas tous les jours. Du coup, les mauvaises odeurs rendent l'air irrespirable. Le constat est malheureusement le même, voire pire dans les villages. Les abords des routes et les caniveaux lorsqu'ils existent, sont un réceptacle pour les bouteilles vides et les différents emballages jetés par certains usagers peu respectueux de l'environnement. A Aït Abdelmoumène, la benne tasseuse ne passe qu'une fois par semaine. Les bacs sont vite remplis et finissent par déborder sur la chaussée. Pour traverser, il faut se frayer un chemin ou marcher sur toutes sortes d'immondices. Des maladies peuvent à tout moment se déclarer d'autant plus que les enfants jouent à proximité. Thizgui, Thala, et les différents points de chute des rejets ménagers en sont des exemples illustratifs. Quant aux dépotoirs existant tout près des établissements scolaires, comme c'est le cas de l'école de Tassoukit et du CEM, il est grand temps de les délocaliser avant que l'irréparable ne se produise. Si les citoyens sont appelés à faire preuve de civisme, les autorités locales peuvent bien revoir leur programme de ramassage des ordures ménagères et éloigner ces immondices des infrastructures éducatives. Maâtkas : Tafrara réclame une aire de jeux Les adhérents de l'association culturelle Tafrara et le comité du village Cherkia, près du chef-lieu de Maâtkas, revendiquent une aire de jeux. Ils ont sollicité à maintes reprises les autorités locales, en vain. Avec le retour sur la scène socioculturelle, après une éclipse de quelques années, l'association a repris la revendication prônée par la jeunesse locale. Ainsi, dans une énième correspondance adressée aux autorités, le président de l'association culturelle, Brahim Zaïdat, n'a pas manqué de rappeler la nécessité de la réalisation d'une aire de jeux pour son village qui compte 2 000 habitants. « Pourtant, le problème de terrain ne se pose pas dans notre village. Un terrain pour recevoir cette infrastructure au profit de notre jeunesse existe. Il ne reste que la volonté des responsables pour accéder au vœu des jeunes », dit le président. Il appuie sa revendication par la nécessité de lutter contre l'oisiveté qui guette la composante juvénile, la rendant ainsi vulnérable et exposée aux multiples fléaux. Amar Ikour, Hocine Taïb