Fleuve de Nil : Le futur grand barrage éthiopien inquiète l'Egypte Alors que l'Ethiopie veut démarrer le remplissage de son gigantesque barrage sur le Nil en juillet, les relations s'enveniment avec ses voisins, le Soudan et surtout l'Egypte pour qui l'eau du fleuve est jugée vitale. Le Caire réclame l'intervention du conseil de sécurité de l'ONU et, à sa demande, une réunion de la Ligue arabe s'est tenue mardi. L'enjeu que représentent les eaux du Nil pour les cent millions d'Egyptiens est important, selon le président Egyptien. C'est que le pays se retrouve au pied du mur. L'Ethiopie achève le chantier de son gigantesque barrage de la Renaissance (Gerd) sur le Nil bleu et entend, coûte que coûte, profiter de l'actuelle saison des pluies pour démarrer le remplissage en eau du lac réservoir, dès ce mois de juillet. Le ton monte à mesure que l'échéance approche. Effrayée à l'idée de subir une baisse de débit du fleuve. Dimanche dernier, de son côté, Yasser Abbas, le ministre soudanais de l'Irrigation, dit «ne pas vouloir d'escalade», alors que son pays — où le Nil bleu rejoint le Nil blanc pour former le Nil— est resté conciliant dans les négociations. Plusieurs réunions de négociations sont vouées à l'échec depuis octobre dernier. A noter que cette mise en eau du barrage prendra plusieurs années. L'Ethiopie, qui s'est lourdement endettée pour ce mégaprojet, la veut rapide, sur quatre ans, afin d'exploiter au plus tôt sa centrale hydroélectrique. Alors que l'Egypte réclame qu'elle soit lissée dans le temps, sur douze ans, pour qu'elle impacte le moins possible le débit du fleuve. R.S.E/médias La Sibérie enregistre un record de température avec un pic à 38°C La Sibérie connaît un printemps précoce et au-dessus des normales saisonnières qui entraînent d'autres catastrophes environnementales. Le 20 juin, cette petite commune, située à 4600 km au nord-est de Moscou, a enregistré un pic de température de 38°C. Elle est la plus élevée jamais relevée en Arctique. A ce jour, cette température alarmante a engendré des incendies «qui ont doublé en dix ans», a expliqué Viatcheslav Kharouk, chef du laboratoire de surveillance des forêts du département sibérien de l'Académie russe des sciences. Selon les informations de Greenpeace, les feux ont dévasté plus de 275 000 ha en Sibérie, depuis janvier 2020. Agences