Les locataires des tours Aadl de la cité Mokhtar Zerhouni (les Bananiers) sont en colère. Et pour cause ! Les actes d'effraction d'appartements et de vol de voitures ce sont accentués d'une manière inquiétante ces dernières semaines. « Trois appartements ont été visités par des malfaiteurs en l'espace de deux mois au niveau de notre cité, alors que la tour n°18 a été visitée plus de huit fois », affirme un locataire. Notre interlocuteur précise que les locataires vivent dans la psychose la plus totale. « Nous payons 2500 DA de charges par mois pour l'entretien et le gardiennage, mais rien n'a été fait jusqu'à présent en dépit des lettres que nous avons transmises aussi bien à la direction générale de l'Aadl que celle chargée de la gestion immobilière », poursuit le locataire du bâtiment n°13. Pour lui, l'éclairage des escaliers de secours fait toujours défaut, alors que l'entretien des immeubles laisse à désirer. « Je fais face, comme beaucoup de locataires, à des problèmes d'étanchéité depuis 2008. Nous avons des infiltrations d'eau de pluie et nous avons signalé ce problème à qui de droit. Jusqu'à ce jour, rien n'a été fait, alors que nous possédons une garantie de dix ans », précise ce locataire. Dans un autre chapitre, le problème des ascenseurs au niveau des tours de 16 étages continue de se poser avec acuité. « Figurez-vous que nous avons passé des semaines sans qu'aucun des deux ascenseurs ne soit fonctionnel. Certes, l'un vient d'être remis en marche, mais il reste que rien ne nous assure qu'il ne tombera pas de nouveau en panne. » Plus explicite, notre interlocuteur précise que cela fait plus d'une année que les deux ascenseurs sont à l'arrêt sans que cela n'inquiète outre mesure l'entreprise en charge de l'entretien. « L'entreprise qui a raflé le marché des ascenseurs et procédé à leur installation n'est pas celle qui s'occupe actuellement de l'entretien. Il y a des ascenseurs qui n'ont jamais été mis en marche, alors qu'ils ont été réceptionnés par l'Aadl. C'est à se demander où sont passées les garanties ? », s'intserroge le locataire.